Toutes les gens diffèrent les uns des autres, y compris au sein de mêmes familles.
Avec le temps, les gens développent différentes adaptations qui les font apparaître différents. Des influences géographiques, aussi, peuvent influer sur notre apparence
Une caractéristique icônique du racisme est la couleur de peau. Par exemple, des gens à la peau plus sombre auront plus de chances de survivre (éviter un cancer de la peau par exemple) dans des environnements très ensoleillés où ils se trouvent, alors qu'un autre environment fera prospérer d'autres différences génétiques.
Cependant, comme on peut le constater entre africains, indiens, etc. la couleur de la peau n'implique pas forcément june différence génétique en terme de type sanguin, de type de cheveux ou de structure de la bouche. Des gens ayant la même couleur de peau peuvent néanmoins, avoir des formes de nez différentes, là aussi suite à différentes adaptations à un climat.
En fait les differences que l'ont peut constater pouvant être multiples, combinées ou non, et varier différemment,
on isole plutôt tel aspect évolutif dans le concept de clines
: des adaptations génétiques, potentiellement
différentes, aux facteurs environmentaux d'une zone géographique.
Durant l'Inquisition Espagnole (vers en ), un décret de pureté du sang
est établi and ceux qui
se convertissent à la Chrétienneté doivent prouver leurs
origines chrétiennes.
Lors de la colonisation, les européens, confrontés à des populations aux apparences et coûtumes différentes, envisagent différentes théories pour les expliquer :
dégénéré. Elles peuvent néanmoins être
amélioréespar une missionarisation et une éducation adaptée.
Dans les années 1700s, des philosophes occidentaux come David Hume, Immanuel Kant et Johann Blumenbach, toujours influencés par ces théories précédentes, développent les concepts de races tels qu'on va les connaître par la suite.
en , Carl Linnæus décrit dans 4 sous-espèces (différences ) géographiques de l'Homo sapiens : europaeus, afer, asiaticus et americanus (il parle aussi des sous-groupes ferus et monstrosus mais il s'agit là de sous-groupes infrasubspecifiques puisque décrivant respectivement des enfants sauvages - trouvés dans la nature, ne différent que suite à la manière dont ont été livrés à eux-mêmes - que une variété de formes et personnes ayant eu des modifications de leur corps par artifice) s1Linnaeus, Carl: Systema Naturae, 10th edition, 1758 .
Le racisme devient une idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les "races" (sous-espèces, sous-groupes de l'espèce humaine).
On trouve souvent son origine dans des raccourcis de pensée tels que la généralisation et l'amalgame (untel a tel défaut pour moi, donc tous ceux qui lui ressemblent ont le même défaut).
Le nationalisme procède des mêmes mécanismes mais définit une hiérarchie entre les nations ou pays.
Enfin, parce qu'il considère cette hiérarchie comme immuable, le racisme est une forme de contestation de la théorie de l'évolution et suppose un créationnisme.
Le concept de sous-espèce ou race existe bien en biologie, décrivant différentes populations d'animaux s'étant développées et distinguées au fil du temps au moins d'acquérir des fréquences de gènes différentes. Sur une très longue durée, ces différences génétiques finirons par empêcher ces populations de procréer ensemble, et elles constitueront des espèces différentes. Dans le même temps, ces populations différentes d'animaux se développeront en sous-espèces, c'est-à-dire ayant des différences mais qui ne les empêchent pas d'avoir des progénitures ensemble : par exemple différentes populations de mammifères qui, bien qu'étant très différentes, peuvent toujours s'hybrider (dans un zoo, par exemple) comme des chimpanzées d'Afrique.
Cependant, face à la difficulté de décrire les caractéristiques constituantes d'une race, et de décider qui est
dans une race ou qui ne l'est pas ou pas vraiment, la plupart des biologistes et anthropologues abandonnent ce
concept de races au profit des clines et des ethnies. en , l'anthropologue Livingstone dit : il
n'y a pas de races, il n'y a que des clines.
. Il est reconnu que les différences de comportements, visions du
monde, valeurs morales, organisations sociales, etc. sont le fait d'une socialisation, d'une histoire et d'une
culture, pas de leur biologie.
Aujourd'hui les biologistes ont des moyens de mesurer ces différences biologiques et génétiques, comme le score Fst, entre 0 (aucune différence) et 1 (différence totale). Ainsi, pour les généticiens, une sous-espèce/race est justifiée à partir d'un score de 0,3. Des coyotes différents ont un score de 0,4, des populations de chimpanzées de 0,7, mais les humains n'ont qu'un score de 0,156.
Cette faible différence génétique entre humains (malgré des différences apparentes qui semblent plus importantes) par rapport aux différences de beaucoup de mammifères par exemple s'explique par le fait que les humains modernes (Homo sapiens) ne sont apparus que depuis une période relativement récente, à savoir 200000 ans et n'ont pas eu le temps de suffisamment se distinguer génétiquement. L'homme de Néanderthal par exemple, a probablement constitué, plus qu'une sous-espèce, une espèce distincte de l'Homo Sapiens.
Aujourd'hui, les généticiens ont montré qu'il y a plus de similarités que de différences génétiques chez des populations pourtant apparemment différentes.
Aujourd'hui la loi condamne le racisme dans divers pays, et par extension toute discrimination sur des critères religieux ou politique.
La loi Gayssot (90-615) du 13 juillet 1990 réprime tout acte raciste, antisémite ou xénophobe.
s2Comment déposer une plainte contre un acte de racisme, d'antisémitisme ou de discrimination dont vous avez fait l'objet ?