Field Studies

Roy F. CraigRoy F. Craig,

Roy CraigRoy F. Craig

  1. Introduction
  2. Cas anciens d'ovnis
  3. Cas anciens non répertoriés
  4. Concentration sur les rapports actuels
  5. Le système d'avertissement rapide
  6. Capacité et philosophie d'investigation
  7. Types des cas actuels étudiés
  8. Remarques et recommandations
    Références

Introduction

Les signalements d'observations d'ovnis, élaborés en description comme ils le sont parfois, manquent généralement d'informations qui définieraient concrètement la nature de l'object observé ou de l'expérience décrite. Lorsqu'une information spécifique décrivant un objet non identifiable est présentée, la fiabilité de cette information doit aussi être évaluée, et une corroboration ou vérification indépendente est nécessaire.

À son début en , l'information avec laquelle ce projet a eut à travailler consistait en des rapports anciens, dont certains avaient fait l'objet d'enquêtes relativement poussées par des agences officielles et privées, ainsi que des coupures de presse d'observations contemporaines, dans laquelles l'information était généralement fragmentaire. De nouvelles informations concernant des observations qui n'avaient jamais été révélées au public vinrent furent aussi occasionnellement portées à notre attention. Dans tous las cas, une information supplémentaire, variant en nature pour différent cas, fut souhaitée. Des enquêtes sur le terrain furent entreprises dans un effort pour obtenir de telles informations.

Anciens cas d'ovnis

Le projet obtint des copies des rapports des cas d'ovnis du projet Blue Book et du NICAP qui avaient été discutés dans les écrits populaires sur les ovnis ou considérés comme ayant un intérêt scientifique inhabituel. Certaines de ces observations rapportées avaient été tant publiées qu'elles avaient acquis le statut de cas "classiques".

En Décembre 1966, tôt dans l'histoire du projet, nous tentèrent d'accroêtre l'information disponible concernant un de ces cas : les observations radar de Washington (D.C.) en 1952Le carousel de Washington (voir Section 3, Chapitre 5) par une nouvelle investigation du cas. Alors que cette demande a fourni une nouvelle expérience de valeur dans les problèmes d'enquête des phénomènes ovnis, elle n'a mis en lumière que peu pour pas de nouvelles informations.

En général, le témoignage de témoins enregistrés peu après leurs expériences peuvent être considérés comme plus fiables que leur re-description de l'histoire 2 à 20 ans plus tard, à la fois en raison des défaillances de la mémoire et d'une tendance à la cristallisation de l'histoire au fil des répétitions. Pour cette raison, un ré-examen des témoins dans les cas "classiques" ne fut pas considéré comme une manière utile pour le projet d'investir du temps. L'enquête sur le terrain des cas classiques fut par conséquent limitée à ceux dans lesquels les rapports existants contenaient une anomalie sérieuse qui pourrait être résolue.

Dans un cas classiqueGreat Falls, l'enquête sur le terrain fut entreprise pour localiser cette portion d'une bande de film 16 mm réalisé en qui, dit le photographe, montrait plus clairement la structure des ovnis qu'il avait photographié (Cas 47). Le photographe avait déclaré que cette portion avait été supprimée de son film lorsqu'il l'avait prêté à l'Air Force pour étude avant que le film ne lui soit retourné par les experts de l'ATIC.

Les résultats de l'enquête soulignèrent les vicissitudes de mémoire et les difficultés à établir un fait crucial quelque 18 ans après l'événement. Plutôt que de réduire l'incertitude dans le cas, l'enquête créa une plus grande incertitude parce qu'elle révéla de nouvelles anomalies dans les récits de l'observation.

Le cas fut également d'intérêt particulier parce qu'une première analyse photographique par le Dr. R. M. L. Baker, alors de Douglas Aircraft Corporation, indiqua que les objets photographiés n'étaient probablement pas des avions contrairement à leur "identification" dans les archives du projet Blue Book. L'identification en tant qu'objets fabriqués par l'homme ou naturels fut exclue principalement sur la base de la direction du vent à la date supposée de l'observation.

Un récit détaillé de l'observation étant donné dans le Chapitre 3 de la Section 4, seule est présentée ici l'information illustrant les difficultés émergeant dans les tentatives d'enquêter sur un événement qui eut lieu des années auparavant, même lorsque le témoin principal et la plupart des témoins secondaires sont toujours disponibles.

Le rédacteur visita le photographe à la recherche de détails qui pourraient confirmer ou invalider sa déclaration que l'Air Force avait admis avoir confisqué une partie du film. Le photographe avait affirmé qu'il poss�dait une lettre de l'Air Force contenant précisément une telle admission. Si la lettre pouvait être produite, il pourrait alors être possible pour le projet de récupérer le film prétendumment manquant pour étude. Un récit de 1ʳᵉ main de l'observation fut également souhaité. A Great Falls (Montana) où le film fut réalisé, les résidents qui avaient vu le film avant qu'il soit envoyé à l'Air Force furent interrogés, des récits dans la presse furent recherchés et des tentatives furent faites de résoudre les anomalies dans ces rapports. La seule autre personne dont il fut signalé qu'elle avait assisté au tournage du film était, à l'époque de l'événement, au service du photographe comme secrétaire. Elle fut interrogée par téléphone.

  1. Le photographe avait une accumulation étendue d'articles et de coupures de presse traitant de son film d'ovni, dont la plupart faisait référence à sa participation à un documentaire sur les ovnis produit commercialement et diffusé en . Aucune lettre de l'Air Force (ou autre) admettant qu'une partie du film avait été supprimée ne put être trouvée parmi ces documents accumulés. Le photographe insista néanmoins sur le fait qu'il avait eut une telle lettre, et suggéra que nombre de ce genre d'éléments avaient été égarés lorsqu'il avait déménagé.
  2. Il professa également ne pas avoir connaissance de l'identification" de l'Air Force des objets filmés comme étant 2 avions F-94 faisant des cercles pour atterrir à la base aérienne de Great Falls, aujourd'hui renommée Malmstrom AFB. Il ne se souvient d'aucun avion dans le ciel à un moment proche de son observation d'ovni et a considéré comme absurde l'explication des avions. Par plus qu'il ne se souvient avoir déclaré dans le film documentaire, et dans des lettres faisant partie du dossier Blue Book du cas, avoir vu 2 avions approcher de la base aérienne de Great Falls juste après avoir pris ses films d'ovnis.
  3. Plusieurs résidents de Great Falls que l'on décrivit comme ayant vu le film d'ovni avant qu'il soit prêté à l'Air Force nièrent l'avoir vu à cette époque. D'autres l'ayant vu avant et après qu'il a été prêté à l'Air Force croyaient résolument que l'ensemble du film d'origine n'avait pas été retourné par l'Air Force. Cette déclaration a été acceptée comme vraie d'une manière générale par les résidents de Great Falls. Cependant, aucune mesure de bobine de film n'a été faite avant et après le prêt à l'Air Force, et donc ces déclarations de coupure de film n'ont pu être vérifiées. Les dossiers de Blue Book contenaient des éléments prêtant crédit à cette déclaration. La lettre de transmission d'origine du film de Great Falls AFB à Wright-Patterson AFB indiquait qu'environ 15 pieds de film étaient transmis. Quelque 7 pieds seulement furent analysés par le Dr. Baker in 1956.
  4. La secrétaire fut seule témoin de la prise du film de l'ovni. Elle se souvint distinctement d'avoir vu un seul objet d'avoir foncé hors du stade de baseball avec son employeur pour voir le film avec lui. Elle fut certaine qu'il n'avait pu s'agir d'un avion, car son apparence était assez différente de celle d'un avion. Elle se souvient avoir vu un objet seulement, tandis que le film montre de manière non ambigüe 2 objets pratiquement identiques se déplaçant à travers le ciel.
  5. Des archives ont montré que 2 avions F-94 avaient atterri à la base aérienne de Great Falls à 11 h 30 et 11 h 33 le 15 août 1950, à peu près au moment ou l'on a supposé que le film d'ovni fut réalisé. Les journaux locaux de cette période, cependant, révélèrent que l'équipe de baseball semi-professionnelle que gérait le photographe n'avait pas joué à Great Falls à cette date mais, plutôt, avait joué à Twin Falls (Idaho) à plusieurs centaines de miles de là. L'équipe ne joua pas à domicile à Great Falls entre le 9 août et le 18 août. D'après le récit de l'observation d'ovni, le photographe se trouvait au parc de baseball pour se préparer à la partie qui devait se jouer l'après-midi ; si ce récit général des conditions de la prise du film de l'ovni est accepté, la date du 15 août doit être erronée. La pertinence de l'atterrissage des avions particuliers pour laquelle l'identification officielle des objets filmés a été affectée devient alors hautement questionnable. Les données météo qui indiquaient que les objets se déplaçaient contre le vent, et n'auraient donc pas pu être des ballons, perdent alors aussi leur pertinence.
    Un rééexamen des archives, au regard de cette anomalie de date, montre une première incertitude quant à savoir si les films avaient été pris le 5 août ou le 15 août. L'acceptation par l'Air Force du 15 août comme date de l'observation, et l'explication des objets filmés en termes d'avions dans le voisinage à cette date, semble quelque peu négligente, la présence du photographe à Great Falls à cette date apparaissant improbable. Il n'est pas contesté que le film fut réalisé à Great Falls (Montana). Un chateau d'eau identifiable situé là apparaît sur le film. La date où le film a été réalisé est entièrement ouverte à question, cependant. L'élimination d'une explication de ballon depends de la connaissance de la direction du vent et cette connaissance n'est accessible que si la date est connue. L'information concernant la date, n'est pas disponible aujourd'hui.
  6. Une indication de la manière dont les représentants de l'Air Force ont traité avec le photographe, après que le rapport d'ovni d'origine a été soumis en 1950, est donnée dans une déclaration écrite lui étant adressée du Quartier Général du Commandement du Matériel de l'Air. Après examen du film, qui montrait clairement 2 images traversant le ciel et passant derrière le chateau d'eau éloigné, la déclaration indique ...nos analystes photo n'ont pu trouver dessus quoi que ce soit identifiable d'une nature inhabituelle. Notre rapport d'analyse doit donc être négatif. Le rédacteur préfère laisser l'interprétation de cette déclaration au lecteur.

Cette enquête sur le terrain limitée d'un cas classique a révélé plus d'anomalies dans les rapports archivés du dossier qu'elle n'en a résolu. Elle n'a produit aucune preuve solide qu'une partie du film avait été retenue par l'Air Force et aucun biais à travers un tel film aurait pu être localisé, s'il avait été retenu.

D'autres enquêtes sur le terrain d'observations "classiques" impliquant des photographies ont été quelque peu plus productives de nouvelles informations. Dans le cas photographique de Fort Belvoir par exemple, la structure en forme de beignet dans les photos fut identifiée de manière univoque lorsque le Dr. Hartmann montra les photographies à des experts de l'Armée à Fort Belvoir (cas 50).

Durant l'examen d'autres cas classiques, il fut possible, dans certains cas, aux enquêteurs du projet de développer de nouvelles informations pertinentes. Ces informations reposaient généralement sur des données enregistrées, telles que des données météo, qui purent être acquises par téléphone, courrier ou référence en bibliothèque. La connaissance des conditions atmosphériques prévalant au moment d'observations d'ovnis au radar, par exemple, permirent une analyse des rapports d'observations à la lumière de la connaissance actuelle de la propagation radar. Ainsi, l'information atmosphérique fut utile dans l'évaluation de cas classiques tels que les observations de Washington (D.C.) de 1952Le carousel de Washington (voir section 3, chapitre 5), dans lesquelles une interview sur site n'apporta aucune nouvelle information. Notre expérience ayant généralement montré que de nouvelles interviews des témoins dans des cas classiques n'avaient pas produit de nouvelles informations sûres, peu d'enquêtes sur site de tels cas furent entreprises.

Cas anciens non répertoriés

En raison de l'existence de notre étude, des gens nous parlèrent d'observations d'ovnis qui n'avaient jamais été signalées à aucun groupe d'étude auparavant. Un étudiant diplômé décrivit 3 grands appareils qui volèrent en , lentement juste au-dessus du sommet des arbres, au-desuss d'une clairière dans les bois où, en tant que Boy Scout il campait avec d'autres Scouts.

Un capitaine de la Marine US relata une telle expérience non signalée. En en , lui et 4 membres de sa famille virent devant les étoiles la silhouette ce qui sembla être un objet cylindrique alongé. Son bref récit indique :

Alors que nous revenions d'un film vers 21 h 30, sur la Route de Palatine à environ 5 miles à l'ouest de (lieu X), un objet fut observé au-dessus du sommet des arbres traversant du Sud au Nord avec une faible vitesse. D'abord il apparut comme les fenêtres éclairées d'une voiture de passagers de chemin de fer, bien que lors de la suite de l'observation les fenêtres allumées apparurent selon un arrangement plus circulaire. Nous arrêt�mes la voiture et la famille entière sortit dehors et regarda alors qu'il s'éloignait lentement. Il n'y avait aucun son d'aucune sorte. La nuit était chaude, claire, et sans vent. L'objet (sembla) être entre 1000 et 2000 pieds d'altitude environ sur une trajectoire horizontale.

Le capitaine a servit dans la Marine pendant 25 ans et a été pilote pendant 26 ans.

Un major de l'Air Force, en service actif sur une base aérienne, décrivit une expérience que lui et sa famille avaient eu il y a plusieurs années alors qu'il roulait à travers le Texas. Alors qu'ils étaient arrétés à une station essence éloignée juste après l'aube, le major et son fils entendirent et regardèrent 2 véhicules coniques étranges. Ils s'élevèrent de derrière une petite colline, traversèrent la route près d'eux, et montèrent au loin dans le ciel, selon le récit du major.

Les nombreux signalements de ce type furent extrêmement intéressants, et souvent intriguants. De nombreux incidents furent signalés par des témoins apparemment fiables. Cependant, comme ils eurent lieu dans un passé relativement éloigné, ces événements n'ont pas offert au projet beaucoup de perspective d'obtenir des informations significatives sur les objets apparemment observés. Il n'y a eut aucune possibilité de trouver des preuves résiduelles sur le site et, dans le cas typique, la date de l'événement était incertaine, rendant impossible toute localisation d'informations pertinentes archivées telles que les données météo.

Un ancien cas (cas 5) qui n'était pas dans les archives publiques sembla justifier une enquête. Nos premières informations, venant d'une source apparemment hautement fiable, indiquaient que des images d'écran radar, des données graphiques de contre-mesures électroniques, et des documents de débriefing du renseignement de l'U.S. Air Force concernant l'événement devaient exister et être disponible pour notre étude.

Le cas fut porté à notre attention lorsqu'un officier de l'Air Force assistant à une conférence du projet pour les officiers ovnis des bases mentionna avoir rencontré un phénomène aérien inconnu environ 10 ans plus tôt. A l'époque de l'événement il le signala au personnel de renseignement de l'Air Force.

L'incident impliqua l'équipage d'un B-47 équipé d'appareils de surveillance radar. Le B-47 opérait depuis une base du Commandement Aérien Stratégique, et on pensait que le rapport de l'incident devait avoir été envoyé au Renseignement du Commandement de la Défense Aérienne. Aucun rapport de l'incident ne fut trouvé dans les dossiers de Blue Book ou dans les fichiers des quartiers-généraux du NORAD à Ent AFB. Manquant d'informations adéquates sur un cas impressionnant, les enquêteurs du projet cherchèrent à localiser et interroger les membres de l'équipage d'origine du B-47, espérant déterminer comment l'incident avait été officiellement identifié et tracer les rapports de l'AF à son sujet.

L'équipage du B-47 consistait en un pilot, un co-pilote, un navigateur et 3 officiers qui opéraient un équipement spécial de surveillance radar. Les 3 officiers les plus directement impliqués dans l'incident ovni furent le pilote, le co-pilote et l'opérateur de l'unité de surveillance n° 2. Leurs descriptions de l'expérience de 1957 au-dessus de la zone de Dallas-Fort Worth étaient largement en accord. Les détails de l'experience sont données dans le cas 5.

L'ovni rencontré fut une boule de lumière luisante, grande comme une grange, qui émettait ou refléchissait apparemment une radiation électromagnétique dans la fréquence de 2800 MHz et des fréquences visibles. Durant une période étendue, il maintint une position constante par rapport à l'avion en mouvement, à une portée de 10-miles. Il disparut soudainement et réapparut à une position différente, à la fois visuellement et sur les radars aériens et au sol. L'observation visuelle et radar semblant coïncider, la réflexion du radar au sol ne semblait pas une explication satisfaisante. D'autres explications tels que des avions, météores et plasmas semblèrent également non satisfaisantes.

A première vue, le cas semblait idéal pour que le projet mène une enquête, les B-47s engagés dans de telles opérations enregistrant régulièrement l'ensemble des conversations à l'intérieur de l'appareil et avec le sol lors des missions et étant équipés de caméras d'écrans radar et de dispositifs pour enregistrer graphiquement les données de contre-mesures électroniques. Le pilote pensa que ces enregistrements avaient retournés à des officiers de renseignement après avoir atterri à la base aérienne. Le co-pilotet et le spécialiste radar furent interrogés, mais dirent que parce que cette mission n'avait d'autre but que la vérification de l'équipement, aucun enregistrement ou film ne fut emporté à bord, et aucune donnée ne fut enregistrée. Les 3 membres d'équipage s'accordèrent sur le fait qu'un récit complet de l'événement avait été donné au personnel du Renseignement à la base aérienne d'où opérait l'avion. Le pilote se souvient que l'équipage avait rempli un long questionnaire standard concernant l'événement quelques jours après celui-ci. Cependant, les 2 autres membres d'équipage ne se souvenaient que d'un débriefing du Renseignement juste après l'atterrissage et pensaient que moins de 2 jours après l'événement l'équipage entier était parti pour une affectation temporaire en Angleterre. Par la suite ils n'entendirent plus rien d'autre au sujet de l'ovni.

Des efforts pour retrouver un rapport de renseignement de cet événement furent faits à notre demande par les Quartiers-Généraux du Commandement de la Défense Aérospatiale. Ni les fichiers du renseignement ni les archives d'opérations ne contenaient un tel rapport, d'après l'information que nous avons reçue. Une demande adressée aux Quartiers Généraux du Commandement Stratégique Aérien obtint une réponse du Commandant Adjoint des Opérations de l'Escadrille Aérienne impliquée. Celui-ci dit qu'un examen approfondi de l'historique de l'Escadrille n'avait révélé aucune référence à un incident d'ovni le .

Les rapports d'ovnis archivés au Renseignement de l'Escadrille sont détruits au bout de 6 mois. Le projet Blue Book, qui maintint des archives permanentes sur les ovnis, n'ayant aucun rapport sur l'événement, nous avons conclu qu'il n'existait aucune archive de l'Air Force que nous puissions étudier.

La question de la fiabilité du rapport verbal de l'équipage reste posée. Les individus impliqués étaient des observateurs entraînés, expérimentés des événements aériens. Aucun n'a rencontré quoi que ce soit d'autre de cette nature avant ou depuis, et tous furent profondément impressionnés par l'événement. Les incohérences dans les divers récits de l'événement en lui-même étaient mineures, et d'une nature attendue pour le souvenir d'un événement impressionnant 10 ans dans le passé. Il y eut un sérieux manque d'accord concernant les informations enregistrées durant le vol et les événements ayant suivi à l'atterrissage. Sur la base de critères couramment appliqués, cependant, ces observateurs seraient jugés fiables.

Si le rapport est exact, il décrit un phénomène inhabituel et intriguant et troublant qui, en l'absence d'informations supplémentaires, doit être listé comme non identifié. Au regard de la date et de la nature de la mission, on pourrait supposer que les "paillettes" radar et une inversion de température auraient pu être des facteurs dans l'incident (voir section 6, chapitre 5). Une inversion de température existait à 34 000 pieds. Le fait que l'énergie électromagnétique reçue par le moniteur était de la même fréquence que celle émise par le radar au sol fait suspecter les unités au sol comme source finale de cette énergie. Que ces facteurs soient pertinents ou coïncidents avec l'événement de ce B-47 crew reste cependant ouvert à débat. Pour une analyse détaillée de ce cas voir le chapitre 5 de la section 3, pp. 203-207.

Pour les buts de cette discussion le cas typifie une des difficultés inhérentes à l'enquête de rapports d'observations plus anciens :

Les premières informations que l'enquêteur reçoit l'amènent à croire que d'une enquête plus poussée pourraient bien surgir des enregistrements fiables d'un événement étrange ; par exemple, enregistrements d'intercommunications avec l'appareil et entre l'air et le sol ; photographies de cibles sur l'écran radar ; données graphiques venant d'autres instrumentations ; rapports écrits de débriefings de l'équipage. Jusqu'ici les efforts les plus diligents par les enquêteurs du projet n'ont pas permis de révéler l'existence de quelque archive.

Concentration sur les rapports actuels

De tels événements ont convaincu les enquêteurs du projet que les enquêtes sur le terrain devaient se concentrer sur les rapports d'ovnis actuels. Un enquêteur bien équipé pourrait obtenir des informations descriptives précises sur un objet non identifié s'il arrivait sur la scène peu après une observation, ou durant une observation soutenue ou répétitive. Au début de cette étude quelques voyages sur le terrain avaient déjà été faits pour vérifier des rapports d'observations du moment, mais les enquêteurs n'avaient pas été équipés de manière adéquate pour collecter des données quantitatives. Dans certains cas intéressants, le projet a dépendu de rapports de membres d'organisations civiles étudiant les ovnis qui avaient enquêté sur les rapports d'ovnis dans leurs localités. Dans certains cas leurs résultats ont complété les informations d'enquêtes officielles de l'Air Force.

Alors que la coopération de groupes privés a aidé, une évaluation objective de l'observation a nécessité d'obtenir des informations le plus de première main possible. Cela ne pouvait être fait que lorsque des situations d'observations soutenues ou répétitive intervenaient. Dans le cas d'observations isolées, le projet chercha à envoyer un enquêteur sur le lieu aussi tôt que possible, la possibilité de recueillir des données significatives diminuant rapidement avec le temps, en particulier lorsque des éléments physiques résiduels sont signalés. Pour cette raison, il a été essentiel que le projet reçoive une notification immediate de toute observation significative.

Des rapports d'observations apparemment significatifs nous atteignirent des jours ou des semaines après l'événement. Une notification via les canaux officiels était inadéquate parce que de nombreuses observations signalées aux médias ne furent apparemment pas signalées à l'Air Force. Bien que le Règlement de l'Air Force 80-17A (Annexe B) stipule que les bases de l'Air Force soient supposées soumettre tous rapports d'ovnis au projet, peu de rapports furent reçus de cette source durant l'été 1967. A cette époque Frank Edwards (1967) déclarait que lui et le NICAP recevaient chacun quelque 100 rapports d'ovnis par semaine. Comme nombre de ces rapports n'auraient pas été jugés significatif par un enquêteur, le projet mis en place un réseau de notification rapide conçu pour filtrer les rapports à l'évidence non significatifs et nous notifier immédiatement d'observations apparemment significatives n'importe où dans les Etats-Unis continentaux.

Le système d'avertissement rapide

Notre organisation pour fournir une notification rapide des observations d'ovnis a utilisé des agences officielles et semi-officielles, ainsi que des groupes privés. Des journalistes et rédacteurs, bien qu'opérant hors de cette structure, ont de temps en temps complété ce système en nosu téléphonant au sujet d'observations dans leurs régions. L'Agence Fédérale pour l'Aviation a aidé en fournissant un mécanisme (voir annexe F) par lequel les contrôleurs de traffic aérien doivent nous signaler les cibles radar non identifiées immédiatement, et plusieurs rapports ont été reçus de cette source. Une aide semblable a été étendue (voir annexes G et H) par le Bureau Météo U.S. et par la Région 2 du Service des Forêts US. Une coopération a également été obtenue du Réseau des Officiers de Vol Volontaires (VFON), une organisation coopérative de plus de 30 000 membres de personnel naviguant de plus de 100 lignes aériennes dans près de 50 pays. Cette organisation, sous la direction de M. H. E. Roth de United Airlines, transmet les rapports d'observations considérés être des ré-entrées de satellites, que l'objet observé soit immédiatement identifiable ou non. Des arrangements ont été passés avec le VFON pour une transmission rapide à notre attention de l'ensemble des objets aériens non identifiés. Bien que peu de ces rapports aient été reçus au travers de ce réseau, sa couverture de plus de 2 000 000 de miles de route non dupliquée et l'efficacité de son système de communication a promis une surveillance d'une grande portion de l'atmosphère terrestre et un signalement rapide des observations.

Un composant majeur de notre système de notification rapide a consisté en un réseau d'observateurs civils distribué en des lieux choisis avec attention à travers les Etats-Unis et désigné comme le Réseau d'Avertissement Rapide (voir annexe I). On demanda à des individus sélectionnés de servir de coordinateurs d'avertissement rapide pour leurs régions, évaluant les observations d'ovnis dans leurs voisinages, et nous notifiant immédiatement des observations apparemment significatives. La plupart des coordinateurs furent recommandés par le NICAP ou l'APRO, et la majorité furent associés à l'une ou les 2 organisations. Nombre des coordinateurs étaient formés à la technique. Tous servirent sans compensation, parfois au prix d'un sacrifice personnel considerable. Ils constituèrent une source majeure de l'information reçue concernant les observations d'ovnis actuelles et le projet leur est reconnaissant de leur aide généreuse.

Les rapports d'observations d'ovnis actuelles furent reçus par téléphone et les détails spécifiés sur un formulaire standard d'avertissement rapide (annexe J) furent immédiatement enregistrés. Si le rapport semblait prometteur, une vérification supplémentaire par téléphone était entamée immédiatement. Cela incluait généralement l'appel d'une agence de maintien de l'ordre, d'une base aérienne, d'un rédacteur de journal ou d'autres pour obtenir des descriptions independantes de la situation locale. Lorsque c'était possible, les témoins étaient appelés par téléphone pour obtenir des informations supplémentaires.

Le but étant d'avoir des équipes sur le terrain arrivant sur le site dès que possible, la décision d'envoyer une équipe enquêter devait être prise sur la base des informations disponibles à ce moment. Ces informations furent souvent incomplètes de manière dérangeante. Plutôt que de risquer de rater des occasions d'obtenir des données photographiques, spectroscopiques, magnétiques, électromagnétiques, ou visuelles de première main, cependant, le projet choisit de err dans la direction d'envoyer une équipe même si le cas pouvait par la suite se révéler sans valeur.

La décision d'enquêter a été prise par un comité permanent de 3 ou 4 membres séniors du personnel. La décision a été prise sur l'évaluation par le comité de la possibilité que des informations significatives puissent être obtenues au travers d'une enquête sur le terrain. Cette évaluation a été faite sur la base de la fiabilité apparente de la source et de la nature de l'événement rapporté. Si l'événement avait été observé indépendamment par des groupes de personnes différents, avait été signalé comme différant de manière marquée de phénomènes connus ou attendus, et particulièrement si l'observation était un événement continu ou qui était arrivé fréquemment, une enquête sur le terrain était entreprise. Une attention spéciale fut accordée aux événements dans lesquels des éléments physiques, tels que des traces d'atterrissages supposées, ou des altérations mesurables dans les propriétés d'objets dans l'environnement, pourraient être découverts et étudiés.

Capacité et philosophie d'enquête

En Mai 1967 des équipes d'enquêteurs du projet étaient disponibles à tous moments pour des enquêtes sur le terrain et furent geared pour rejoindre un lieu d'observation n'importe où dans les Etats-Unis dans les 24 h suivant la réception du signalement initial. L'équipement emporté variait en fonction des besoins prévues. Un kit de terrain standard field permit à l'équipe de prendre des photographies 35 mm et des films 8 mm, de contrôler le spectre d'une source lumineuse, mesurer la radioactivité, vérifier les caractéristiques magnétiques, recueillir des échantillons, mesurer des distances et angles, et enregistrer sur bande des interviews et des sons (voir la liste d'inventaire, annexe K). Un équipement spécial, tel qu'un détecteur ultrasonique (cas 20) et un équipement radio bidirectionnel, fut utilisé dans certains cas. Une caméra plein-ciel fut installée et utilisée pour une série d'enquêtes de terrain (cas 27). Dans ce cas, l'enquêteur établit une base des opérations en un lieu depuis lequel les signalements d'ovnis étaient générés, fit connaêtre sa présence, et eut un aide qui recevait les appels téléphoniques et lui relayait immédiatement les signalements d'ovnis dans son automobile équipée d'un téléphone. Il surveyed the area in this manner for several weeks.

Dans certaines enquêtes, un seul enquêteur fut considéré comme suffisant, mais la plupart des équipes enqu�trices consist�rent en un physicien et un psychologue. Bien que chacun eut son propre domaine d'intérêt spécial, ils s'assistaient mutuellement dans tous les aspects de l'enquête. Dans quelques cas, le test psychologique d'individus ayant signalé des observations d'ovnis fut réalisé sur le terrain (voir, par exemples les cas 33, 38, 42).

Le but de l'enquête sur le terrain a toujours été d'obtenir des informations utiles sur les phénomènes ovnis. Nous n'avons pas considéré que notre fonction soit de prouver au-delà de tout doute qu'un cas était frauduleux s'il semblait l'être. Lorsqu'une enquête attint le point, comme cela arriva parfois, que la réalité de l'experience rapportée devenait hautement douteuse, il y avait peu à apprendre d'une enquête plus poussée. Si des pratiques illégales ou non éthiques était impliquées, nous avons considéré que l'obtention de preuves de cela comme étant hors du domaine de notre étude.

Types des cas actuels étudiés

enquête typique

Bien que les équipes d'enquêtes sur le terrain soient entrées dans une large variété de situations et aient souvent été capable d'établir des identifications fermes, une situation courante fut celle où la manque d'éléments rendit l'enquête totalement non concluante.

près de Haynesville (Louisiane), par exemple (cas 10), une famille had reported observing a pulsating light which changed from a red-orange glow to a white brilliance which washed out their car headlights and illuminated the woods on both sides of the highway. The driver had to shield his eyes to see the highway. About 0,6 miles farther down the highway, the driver reportedly stopped the car and, from outside the automobile, watched the light, which had returned to its original glow. The light was still there when he stopped observing and left the area about five minutes later.

Although our investigating team made an aerial survey of the area and watched for reappearance of the phenomenon, and the principal witness continued to search the area after the team left, no revealing new information was discovered, and the source remains unidentified.

In another case (39) a lone observer reported that his car had been stalled by an UFO he observed passing over the highway in front of his car. While the project generally did not investigate single-observer cases, this one presented us with the opportunity to check the car to see if it had been subjected to a strong magnetic field. Our tests showed it had not. Lacking any other means of obtaining additional information, the investigators left with the open question of what, if anything, the gentleman had actually experienced.

A series of sightings around Cape Ann (Massachusetts) (cas 29) offered testimony of numerous witnesses as evidence of the presence of a strange object, described as a large object with numerous lights which lit and disappeared in sequence. The investigating team was convinced, after interviewing several of the witnesses, that they had indeed seen something in the sky. The team was not able, at the time, to identify what had been seen. The chairman of the NICAP Massachusetts Subcommittee, M. Raymond E. Fowler, continued the investigation and subsequently learned that an aircrew from the 99th Bomb Wing, Westover AFB, had dropped 16 white flares while on a practice mission about 30 miles au NE de Cape Ann. The flare drop coincided in time and direction with the observed "UFO." As M. Fowler suggested, the "object" enclosing the string of lights must have been constructed by imagination.

In this case as in others, the key to the solution to the puzzle of a previously unexplained sighting was discovered. Additional cases probably were not identified as ordinary phenomena merely because of lack of information. Hence the label "unidentified" does not necessarily imply that an unusual or strange object was present. On the other hand, some cases involve testimony which, if taken at face value, describes experiences which can be explained only in terms of the presence of strange vehicles (voir, par exemple, le cas 6). These cases are puzzling, and conclusions regarding them depend entirely upon the weight one gives to the personal testimony as presented.

PRANKS et canulars

For varying reasons, UFO-related pranks are commonly perpetrated by the young, the young at heart, and the lonely and bored. Our field teams were brought to the scene more frequently by victims of pranksters than by the pranksters themselves.

Dans un cas, (Cas 7) the individual chiefly involved expressed serious concern that this project might conclude that flying saucers do not exist. Whether or not this concern was a factor in production of his photographs, this gentleman, would, by normal standards, be given the highest possible credibility rating. A recently retired military officer, he now holds a responsible civilian job. He is a man in his mid-forties who is held in high regard in the community. According to Air Force records, he served as an officer for 16 yr. and was rated a Command Pilot. He logged over 150 hr. flying time in C-47's in 1965. He presented two 35 mm color slides of a flying saucer asserting that he took the photographs from an Air Force C-47 aircraft he was piloting. The object photographed was clearly a solid object of saucer shape. He claimed the pictures were taken in 1966, while he was off flight status and piloting the plane "unofficially" when he was aboard as a passenger. It was because of this circumstance, he claimed, that he did not report the UFO incident to the Air Force.

While the latter argument seemed reasonable, it was puzzling that no one else on the plane apparently reported the UFO. According to the officer, the co-pilot who remained in the cockpit was unaware that he had taken the UFO pictures. The reason the officer had not been taken off flight status was never revealed, but the Air Force Office of Special Investigations informed us that there was nothing on file in his medical records to cast doubt on his veracity.

In spite of the Officer's apparent reliability, investigation disclosed that the photographs were probably not taken at the time or place claimed. While he asserted that he barely had time to snap the two photographs through the window of the C-47, the numbers on the sides of the slide frames showed that the two slides had not been taken in immediate sequence. Comparison of these numbers with the numbers on other slides from the same roll of film also showed the UFO photographs to have been made after the officer retired from the Air Force and had moved to a new community. While the frame numbers stamped on mountings of the slides might conceivably have been erroneously stamped, as the officer claimed, such an error would not account for discrepancies in the frame numbers on the film itself, which are present when the film leaves the factory. The officer did not know that the film itself was prenumbered.

Le Cas 23 est un exemple of a simple prank by the young at heart. A pilot, about to take off from an Air Force base in an airplane equipped with a powerful, movable searchlight, suggested to his co-pilot, Let's see if we cant spook some UFO reports. By judicious use of the searchlight from the air, particularly when flashes of light from the ground were noticed, the pilots succeeded remarkably well. Members of the ground party, hunting raccoons at the time, did report an impressive UFO sighting. Our field team found, in this case, an interesting opportunity to study the reliability of testimony.

A common prank is the launching of hot-air balloons, with small candles burning to keep the air heated. Instructions for making such balloon using plastic dry-cleaners' bags and birthday candles have appeared in newspapers and magazines across the nation.

UFO reports frequently result from such balloon launchings. The lights are reported to go out one by one, and sometimes the UFO drops brilliant streams of light as burning candles fall from their balsa-wood or drinking-straw mountings. Les Cas 18 et 45 are examples of this type prank.

L'événement décrit dans le cas 18 fut un vol de 3 sacs plastiques au-dessus de Boulder (Colorado) le 1er avril 1967. The date is probably significant. They were observed and reported as UFOs by students, housewives, teachers, university professors, and a nationally prominent scientist. A newspaper reported one student's claim that the telephone he was using went dead when the UFO passed over the outdoor booth which housed it. Although plastic bags were suspected as the explanation, we were not certain of this until several days after the event. Because of unexpected publicity given the UFO sightings, the students who launched the balloons decided to inform the project of their role in the event.

Cas 45 is noteworthy as an example of extreme misperception of such a balloon. One adult observer described this 2 ft. x 3 ft. plastic bag floating over a building in Castle Rock, Colo., as a transparent object 75 ft. long, 20 ft. wide, and 20 ft. high, with about 12 lights in a circle underneath. He thought the object was about 75 ft. away. According to his description, the lights were much brighter than his car headlights; although the lights did not blind him, they lit up the ground near by.

While this observer may still believe he saw something other than the plastic balloon bag, such a balloon was launched at the time of his observation and was observed by others to rise over the same building.

The last three examples mentioned are ones in which the UFO observer was the victim of pranksters. We conclude that in similar cases the prank is never discovered, and the UFO report remains in the "unknown" or "unresolved" category. Undiscovered pranks, deliberate hoaxes, and hallucinations, were suspected in some other field investigations.

PRANKS OUT OF HAND

What starts out as a prank occasionally develops a notoriety so widespread that the prankster becomes enmeshed in a monstrous web of publicity from which he can no longer extricate himself. One elderly security guard (Cas 26) on lonely, boring, pre-dawn duty in a waterfront area, fired his pistol at an oil drum used as a waste container. He was within the city limits of Los Angeles, but the site was isolated. Invention of an UFO, either to "explain" his illegal firing of a weapon within the city limits or to generate a bit of excitement, would be understandable under such circumstances. His tale of a 90 ft., cigar-shaped UFO, against which his bullets flattened and fell back to earth, where he picked up four of them, was a sensation. This gentleman was bewildered by the reaction to his nationally broadcast story. He and his wife were harassed by phone calls from coast to coast. The police, civilians, and Colorado project investigated. Even after admitting to police that his shots had been fired at the steel drum which bore bullet-size holes and dents, he could not disconnect himself from the widely publicized UFO version of his story.

In any instance in which commitment to an apparently faked story seemed so strong that hoax or ignorance could no longer be admitted without serious psychological sequence, project members considered it neither desirable from the individual's standpoint nor useful from the projects standpoint to pursue the case further.

Erreurs d'interpr�tation naives

Unfettered imaginations, triggered into action by the view of an ordinary object under conditions which made it appear to be extraordinary, caused reports of UFOs having such impressive features that our field teams investigated. Such a case was 15, in which the observer reported evening observations of a green light as large as a two-story building, sometimes round and sometimes oblong, which landed several times per week 5-20 mi. to the west of his house. He reported having seen through binoculars two rows of windows on a dome-shaped object that seemed to have jets firing from the bottom and that lit up a very large surrounding area. The motion was always a very gradual descent to the western horizon, where the object would "land" and shortly thereafter cut off its lights. Our investigators found this gentleman watching the planet Venus, then about 15&Deg; above the western horizon. He agreed that the light now looked like a planet, and, had he not seen the object on other occasions when it looked closer and larger, he would not have known it was really an UFO.

Light diffusion and scintillation effects (voir Section 6, Chapitre 4) were also responsible for early morning UFO observations, and Venus was again most frequently the unknowing culprit. Cas 37, as initially reported to us, was a particularly exciting event, for not only had numerous law enforcement officers in neighboring communities observed, chased, and been chased by an IJFO of impressive description, but, according to the report, the pilot of a small aircraft sent aloft to chase the UFO had watched it rise from the swamp and fly directly away from him at such speed that he was unable to gain on it in the chase. Both the light plane and the unidentified object, according to the initial report, were observed on the local Air Traffic Control radar screen. According to the descriptions, the object displayed various and changing colors and shapes. Appearing as big as the moon in the sky, it once stopped about 500 ft. above a police car, lighting up the surroundings so brightly that the officers inside the car could read their wrist watches. As indicated in the detailed report of this case, supporting aspects of the main sighting report fell apart one by one as they were investigated, leaving us again pointing to Venus and finding the law enforcement officers surprised that she could be seen at mid-day near the position in the sky their UFO had taken after the early morning chase.

Erreurs d'interpr�tations soutenues par informations erronn�es officielles

1 cas ne nous impressionna pas beaucoup because of the description of the UFO as because of official information given to the observers by Air Force representatives. L'Air Force non seulement faillissait à corriger l'erreur d'interpr�tation des observateurs mais donnait des informations erronées, caused the proper interpretation to be withdrawn from consideration. Details of the case are reported by project investigator James E. Wadsworth in Section 4, cas 28. The discussion presented here is designed to serve as a basis for comment regarding the failure to recognize and reveal misinterpretations of known phenomena.

A series of recurring sightings by multiple witnesses was reported from near Coarsegold, Calif. Coarsegold is in the Sierra Nevada foothills northeast of Fresno. The sightings were of special interest because they had been recurring for several months and remained unidentified after preliminary investigation by NICAP members in the area. These sightings offered the project the unusual opportunity of observing, photographing, and studying an object or objects which were being reported as UFOs.

Le Dr. Franklin E. Roach et M. Wadsworth furent envoy�s par le projet pour mener une enquête, NICAP members on the scene furnished results of their preliminary investigation and names and addresses of principal witnesses. The witnesses had organized a loose network for UFO surveillance using Citizens Band radio for communication covering an area of about 80 mi. radius. They not only had observed strange lights in the sky over several months, but also had photographed them and recorded the dates and times of their appearance and descriptions of their motions.

One to six UFOs had been sighted per week, sometimes several during the same night. About 85 % of the sightings followed a recognizable pattern: Orange-white lights above the valley at night moved, hovered, disappeared and reappeared, and occasionally merged with one another. Other sightings were of varying nature, and some seemed to warrant separate investigation. Most of the observations had been made from a ranch 1800 ft. above the valley floor. Several others often in radio communication with the ranch owner, had witnessed the same events, and the witnesses were of apparently high reliability. The ranch owner, for example, had a background of police and military investigative experience.

After interviewing primary witnesses, looking at photographs, and listening to tape recordings of descriptions of previous sightings, the project field team joined the ranch owner and his wife in night watches. At 10:30 p.m. on the second night of observation, a light appeared low in the southern sky traveling W to E at approximately 1� of arc per second. After about 10 sec. more detail became visible. The source of this light was identified as a probable aircraft with conventional running lights and anti collision beacon.

At the same time, another light had appeared to the east of the presumed aircraft, moving W to E at about the same rate. It appeared as a dull orange light, showing some variation in intensity as it moved. No accurate estimates of distance could be made. Although this light was not manifestly on an aircraft, the possibility that it was could not be ruled out. The rancher, however, said that this was exactly the sort of thing they had been observing frequently as UFOs. He was disappointed that this one had not appeared as close and bright as on other occasions.

After about 15 sec., the UFO seemed to flicker and then vanish.

The original object continued eastward, disappearing into the distance in the manner of an ordinary aircraft. Duration of observation less than a minute. Photographs of the unidentified light were taken by the project team on a high-speed Ektachrome film.

Dr. Roach withdrew from the investigation taking the camera containing the exposed film to the Eastman Laboratories at Rochester, N.Y., for special processing, film calibration, and color analysis of film images. Mr. Wadsworth continued the investigation. The next night, he and the rancher observed UFOs at midnight and again at 12:42 a.m.

They appeared as bright orange lights, showing no extended size but varying in intensity. They hovered, moved horizontally, and vanished. The rancher said that these were good, solid sightings of UFOs. M. Wadsworth thought they might be the lights of low-flying aircraft whose flight path produced the illusion of hovering when the plane was flying along the observer's line of sight. The presence of planes in the vicinity at the time, however, was not established.

The next morning it was learned that at least two other persons observed the UFOs at midnight and 12:42 a.m. The rancher telephoned the UFO officer at Castle Air Force Base about 30 mi. west of Coarsegold. The officer declared that no aircraft from the base were aloft at the time of the sighting and promised that the sighting would be investigated and appropriate action taken.

Since the presence of aircraft as a possible explanation of UFOs had been denied by the local air base, Mr. Wadsworth arranged to observe the UFO activity from the vantage point of the highest fire lookout tower in the area. The tower afforded an excellent view of the valley area below. The observers were equipped with cameras, binoculars, compass, and other field-kit items, and maintained two-way radio contact with the rancher for coordination of observations.

At midnight one orange light after another appeared over the valley. The lights, observed simultaneously by the project investigator and a NICAP member at the tower and by the rancher at his house, appeared to brighten, dim, go out completely, reappear, hover, and move back and forth. Sometimes two lights would move together for a few moments and then separate. Only point source lights were observed, and there was no sound. The visible paths of the lights were not continuous. The lights would repeatedly go out, to reappear elsewhere or not at all. At times they became so dim as to be almost impossible to follow with binoculars. At other times they appeared to hover, flare up, then go out completely. The rancher believed the lights flared up in response to signals flashed at them with a spotlight, and it was true that many times when he flashed there followed a flare up of the UFOs. M. Wadsworth felt, however, that this was a coincidence, since the lights exhibited frequent flare-ups independently of signals. This behavior continued for about 1.5 hr.

From the higher vantage point of the tower it was possible to determine a general pattern of movement that was not apparent from below, since the pattern's northern most end was not within the ranchers field of view.

Mr. Wadsworth concluded that these lights, and the similar ones of the previous night, not withstanding assertions to the contrary from the base UFO officer, must be aircraft operating out of Castle Air Force Base. Careful observations through binoculars of the extreme northern end of the pattern had revealed lights moving along what must have been a runway lifting off, circling southwards, and following the behavior pattern previously observed before returning to land at a northern location coinciding with that of Castle AFB.

The rancher was skeptical of this identification. The following night he drove with Mr. Wadsworth toward the air base. En route, more orange lights appeared as before, but through binoculars these could now be identified as aircraft. As they approached the base, they could plainly see landings and take-offs in progress.

Subsequently it was learned that most of the night-flying at Castle AFB involved tankers and B-52s in practice aerial refueling operations. Castle AFB is a training center for mid-air refueling with 400 to 500 sorties launched from the base each month, both day and night. Flight schedules from the base, obtained later, showed planes scheduled to be in the air at the times the UFOs were observed. The planes carried large spotlights which were switched on and off repeatedly. This accounted for the observed flare-ups and disappear-reappear phenomena. The apparent hovering was due to the fact that part of the flight pattern was on a heading toward Coarsegold. Closings followed by separations were the actual refueling procedures. The absence of sound was accounted for by distance, and the color variation, orange to white, by variable haze scattering of the light.

Maps obtained from Castle AFB show flight patterns for these operations wholly consistent with the sightings. Descriptions of lighting configurations of the tankers and bombers also were consistent with this identification.

While these sightings were not particularly impressive individually, being essentially lights in the night sky, the frequency of reports was sustained at a high level for nearly a year, and the observers had noted the UFOs occasionally since the fall of 1960. Observations were widespread and attracted much attention. The phenomenon seemed strange to the observers, defying simple explanation. Although the stimulus was conventional aircraft, the aircraft behavior, lighting, and flight paths presented an unconventional appearance to witnesses who were not familiar with inflight refueling practice.

Avant l'enquête du projet Colorado aucun des observateurs n'avait conduit jusqu'� la base a�rienne pendant que les observations avaient lieu pour vérifier l'hypothèse des avions. Ce fut vrai en partie car le fermier avait appel� la base a�rienne par plusieurs fois pour signaler des observations, et avait reçu des informations trompeuses plusieurs fois avec l'effet que les observations ne pouvaient être expliqu�es par des avions de cette base. En une occasion, M. Wadsworth prit le t�l�phone pour entendre cette information transmise au fermier.

It should have been simple enough for representatives from Castle AFB to explain to inquiring citizens that the sightings were of practice refueling operations, and to identify the UFOs as aircraft from their base. Why was this not done? Was the Public Information Office at Castle AFB actually not aware of the activities of its own base? Was misinformation released deliberately? If base representatives investigated the reports of UFOs and were not able to explain the sightings, the UFO report should have been sent to Project Blue Book at Wright-Patterson AFB and to the University of Colorado. The project had received no such report. Had Project Blue Book? If not, why not?

It is Air Force practice not to investigate reports of UFOs which are described merely as lights in the sky, particularly lights near an air base, and such reports need not be forwarded to Blue Book. In the Coarsegold sightings, however, according to the rancher and his wife, their reports had been investigated by officers from Castle AFB and the UFOs had remained unidentified. Thus, the reports should have been forwarded to Blue Book.

Blue Book files yielded a single report on this series of sightings, describing the Castle AFB officers' interview with the ranchers wife after the rancher had reported numerous sightings by himself and neighbors during the two week period starting 9 octobre 1966. (The rancher was absent when Castle AFB officers investigated his report.) The report to Blue Book stated, Officers who interviewed Mrs. _____ can offer no explanations as to what those individuals have been sighting. Descriptions do not compare with any known aircraft activity or capability.

The file also carried a notation that Castle AFB was to forward to Blue Book information required in AFR 80-17, but this information had not been received; therefore, the case was being carried as insufficient data. There was no evidence of any follow-up or further effort to get the information.

What were the UFO descriptions which did not, in the view of investigating officers, compare with any known aircraft activity or capability? The housewife's description of what she and others had seen, as recorded by the interviewing officers, referred to pulsating and glowing lights varying between shades of white, red and green occasionally remaining stationary on a nearby ridge and capable of moving in any direction at greatly variable speeds, generally exceeding that of jets observed in the area. In particular, she once noted a vertical ascent at a very rapid speed. On one occasion, her husband was able to distinguish a rectangular-shaped object with very bright lights at the corners.

The description contained other references to appearance and motion. However, it is obvious that, when taken literally and without allowance for common errors in perception and cognition and without allowance for subjective interpretations, the descriptions, as the officers stated, did not conform with aircraft capability. Failure to make such allowance left the sightings unidentified.

Non-événements

Two types of non-events received brief attention of our field teams. One involved predicted events revealed to us by persons claiming special psychic and communication powers. The other involved claimed UFO events at Air Force bases.

Predictions of UFO landings and close appearances were received from several sources (e.g. cas 19). One or two such psychic predictions were checked. The predicted flying saucer failed to materialize.

One non-event of the second type is presented as cas 30. Others were recorded only as internal project memoranda, and are not presented as case reports. In each instance, conflicting information was received, by this project. The initial information that an UFO event had occurred sometimes reached us as a rumor. A phone call to the Air Base UFO Officer or to the reported internal source of the information yielded confirmation that an event that should be of interest to a UFO study had occurred, but further information would have to be obtained through official channels. Unless such confirmation was obtained, the information, although received from a source which was usually reliable, was rejected as rumor.

Dans le cas 30, a civilian employee at an air base in California, contacted by telephone regarding a rumored sighting, confirmed that an UFO event had occurred at that base, and that a report of the event had passed across his desk and had been sent on to proper authorities. Those authorities, contacted with difficulty by telephone, insisted that no UFO event occurred at that base on or near that date. The employee, when contacted again later for additional information, replied only that he had been told to stay out of that.

Conflicting information regarding a fast-moving radar track which was claimed to be unidentified and later "classified" similarly leaves nothing for study when official notification is received that there was no such event at the given time and place.

In one instance, the base UFO officer had no knowledge of a supposed UFO alert at his base on a given date and time. According to our information, jet interceptors alerted to scramble after a UFO were rolled out armed with rockets, taxied to the runway, but did not take off. The UFO officer, however, realized that such an event would have involved fighter craft at his base which are under a different command than the SAC command which he represented. Air Defense Command personnel could have an UFO report, the officer indicated, without telling SAC personnel about it. He then checked with the fighter defense squadron stationed at this SAC base, talking with people who were on duty at the time of the rumored event. He reported to us that there was an alert at the indicated date and time and that fighters were deployed to the runway ready to scramble. This action was taken on orders from the squadron's headquarters at another base. The alert to scramble was said to be definitely not UFO-related but any other information regarding the cause of the alert would have to come from that headquarters. Further inquiry, through Pentagon channels, elicited only a denial that there had been an alert to that particular fighter squadron on the given date. In the absence of some independent source of information, we had no means of determining whether or not there was an alert and, if so, whether or not it was in fact triggered by the report of an unidentified flying object.

Remarques et recommandations

Instances in which there was less than full cooperation with our study by elements of the military services were extremely rare. Our field teams invariably were cordially received and given full cooperation by members of the services. When air bases were visited, the base commander himself often took personal interest in the investigation, and made certain that all needed access and facilities were placed at our disposal.

Field teams observed marked difference in the handling of UFO reports at individual air bases. At some bases, the UFO officer diligently checked each report received. On the other hand, at one base, which we visited to learn what a local Air Force investigation had revealed regarding a series of UFO sightings in the area, we found that none had been conducted, nor was one likely to be. Sighting reports received at the base by telephone, including one we knew to have been reported by the wife of a retired Naval officer, resulted in partial completion of a standard sighting form by the airman who received the call. This fragmentary information was then filed. The UFO officer argued that such reports contained too little information for identification of what was seen. He insisted that the information was insufficient to warrant his sending them to Project Blue Book. There was no apparent attempt to get more information. In this instance, what the woman had seen was later identified by interested civilians as a flare drop from an Air Force plane.

While Air Force cooperation with our field teams was excellent and commendable, the teams frequently encountered situations in which air base public relations at the local level left much to be desired.

Official secrecy and classification of information were seldom encountered by project investigators. In the few instances when secrecy was known to be involved, the classified reports were reviewed and found to contain no significant information regarding UFOs.

Reviewing the results of our field investigations, one must note the consistent erosion of information contained in the initial report. Instead of an accumulation of evidence to support a claim of the sighting of an unusual flying vehicle, erosion of claimed supporting evidence to the vanishing point was a common investigative experience. As shown by examples in the above discussion, this was true of both current and older cases. As an investigation progressed, the extraordinary aspects of the sighting became less and less dominant, and what was left tended to be an observation of a quite ordinary phenomenon.

Current sightings which we investigated and left unresolved were often of the same general character as those resolved. The inconclusiveness of these investigations is felt to be a result of lack of information with which to work, rather than of a strangeness which survived careful scrutiny of adequate information. In each current report in which the evidence and narrative that were presented were adequate to define what was observed, and in which the defined phenomenon was not ordinary - that is, each observation that could be explained only in terms of the presence of a flying vehicle apparently representing an alien culture - there were invariably discrepancies, flaws, or contradictions in the narrative and evidence which cast strong doubt upon the physical reality of the event reported.

Sur les cas actuels impliquant des observations radar, 1 reste particulièrement intriguant après analyse de l'information, la propagation anormale et d'autres explications courantes ne pouvant apparemment pas expliquer l'observation (voir section 3, chapitre 5 et cas 21).

Bien que les cas actuels enqu�t�s n'aient pas d�gag� de preuves r�siduelles impressionnantes, même dans le contenu narratif, pour soutenir l'hypothèse qu'un véhicule extraterrestre était physiquement présent, les narrations des événements passés, telles que celles de l'incident de 1966 à Beverly, dans le Massachusetts, (cas 6), ne correspondraient à aucune autre explication si le témoignage des témoins est accept� comme tel. Le poids que l'on doit placer sur une telle information anecdotique pourrait être d�termin� à travers des tests psychologiques des témoins ; cependant, les conseils qui nous ont �t� fournis pas les psychologues de l'Universit� du Centre M�dical du Colorado ont indiqu� que de tels tests serait d'une significativit� contestable s'ils étaient faits 1 an ou 2 après l'événement. Comme nous n'avions pas de tels cas impressionnants parmi les observations les plus récentes, l'opportunité de tests psychologiques significatifs de témoins dans de tels cas ne s'est pas présent�e. En fonction du poids accord� à de vielles informations anecdotiques cela permet de soutenir n'importe quelle conclusion que l'individu souhaite tirer sur la nature des ovnis.

If UFO sighting reports are to be checked and studied, this should be done as soon as possible after the event, before witnesses' stories become crystallized by retelling and discussion. Such field investigation, undertaken on any scale for any purpose, should be done by trained investigators. The Coarsegold incident described above exemplifies the futility of an investigation which does not take into account subjective and perceptual considerations, as well as knowledge of events occurring in and above the atmosphere. The experience of seeing the planet Venus as a UFO that trips a magnetic UFO-detector, chases police cars at 70 mph, flies away from aircraft, changes size and shape drastically, lands about ten mi. from a farmhouse, and descends to 500 ft. above a car and lights up the inside of the vehicle; of seeing a plastic dry cleaners' bag, of sufficient size to cover a single garment, as a UFO 75 ft. long and 20 ft. wide when only 30 ft. away; of seeing rows of windows in planets and in burning pieces of satellite debris which have re-entered the atmosphere, of seeing the star Sirius as an UFO which spews out glowing streams of red and green matter; seeing aircraft lights as flying saucers because the observer could not believe there are that many airplanes flying around her town; or other experiences of this general type are ones with which an effective investigator must be familiar.

It is obvious that not all UFO reports are worthy of investigation. What kinds of reports should be investigated? Persons who have lengthy experience working with UFO reports give varying answers to this question. NICAP discards unsubstantiated tales of rides in flying saucers, on the basis that their investigators have found no evidence to support these claims but have found considerable evidence of fraud (NICAP 19). Air Force practice is to neglect reports of mere lights in the sky, particularly around air bases or civil landing fields, for experience has shown the UFOs in such reports to be lights of aircraft or other common lighted or reflecting objects. Both Dr. J. Allen Hynek, scientific consultant to the Air Force on UFOs, and Dr. Peter M. Millman (1968), who is presently in charge of the handling of UFO reports in Canada and has had an active interest in UFO reports for nearly 20 years, have said they do not favor any field investigation of single-observer sightings because of the difficulty in deriving useful scientific information from such reports.

Such policies and recommendations have grown out of much experience and practical considerations. Their authors are very much aware of the fact that a rare event certainly might be witnessed by a single observer. It also is obvious that if an extraterrestrial intelligence were assumed to be present, there is no logical reason to assume that it would not or did not make contact with a human being. Yet those who have worked with UFO reports for decades with a conscious attempt to be objective have encountered so many nonproductive reports Of certain types that they have concluded that those classes of reports are not worth the effort of field investigation.

Our own field experience leads this writer to question the value of field investigations of any UFO reports other than those which

  1. offer a strong likelihood that information of value regarding meteors, satellites, optics, atmospheric properties, electrical phenomenal or other physical or biological phenomena would be generated by the investigation;
  2. present clear indication of a possible threat to a nation or community whether in the form of international or intra-national hostilities, physical or biological contamination of environment, panic, or other emotional upheaval; or
  3. are of interest as sources of information regarding the individual and collective needs and desires of human beings.

If there were an observation of a vehicle which was actually from an alien culture, the report of this observation certainly would deserve the fullest investigation. Our experience indicates that, unless the sighting were of a truly spectacular and verifiable nature, such a report would be buried in hundreds or thousands of similar reports triggered by ordinary earthly phenomena. While a large fraction of these reports could be discarded after establishment of the earthly cause, the report of interest would remain buried in others which contained too little evidence for identification, and the report itself probably would not be distinguishable from them. For this reason, this writer would not recommend field investigations of routine UFO reports if the intent of that investigation is to determine whether or not an alien vehicle was physically present. A verifiable report of a spectacular event, such as an actual landing of an alien vehicle, conceivably could thus be missed by neglect; however, this is unlikely, since such a report would probably be so unusual in character as to attract immediate attention.

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