(Suit la biographie du Dr. Baker, Jr.:)
Le Dr. Baker est un scientifique de 36 ans ayant reçu son BA avec les Plus Hauts Honneurs en Physique et Mathématique à l'UCLA en , et fut élu Phi Beta Kappa. en il reçu une MA en Physique, et fut lauréat du Prix de Physique de l'UCLA. en le Dr. Baker reçu un doctorat en Ingéniérie, qui fut le 1er de son type à être délivré dans la nation avec une spécialité en Astronautique.
Conformément à son cursus universitaire, le Dr. Baker est au Département d'Astronomie de la Faculté de l'UCLA de en . Depuis cette époque il a été au Département d'Ingéniérie de la Faculté de l'UCLA où il donne actuellement des cours d'astronautique, mécanique des fluides et mécanique structurelle.
Le Dr. Baker est un expert internationalement reconnu dans divers domaines de la science et de l'ingéniérie. Il a été contributeur de recherche dans le développement de procédures de détermination d'orbite utilisant les données radar, les constantes astrodynamiques, near free-molecular flow drag — toutes utilisées dans les programmes spatiaux de la nation. Il a également développé des théories uniques dans le domaine de le conception d'appareils marins hydrofoils.
Dans l'industrie privée le Dr. Baker a initié, supervisé et dirigé des programmes de recherche en astronautique, physique, mécanique des fluides, mathématiques et conception de programmes informatiques. Il a contributé à la définition de problème et l'analyse de problèmes scientifiques et d'ingéniérie dans des projets industriels comme militaires.
La carrière industrielle du Dr. Baker débuta en en tant que consultant pour la compagnie Douglas Aircraft. Entre en il fut Scientifique Senior chez Aeronutronic-Philco-Ford. Alors qu'il était à l'Air Force en et en , il fut officier de projet sur un certain nombre de projets classés de l'Air Force. Entre en il fut directeur du Centre de Recherche d'Astrodynamique de Lockheed, où il dirigea les efforts d'approximativement 25 scientifiques dans divers domaines scientifiques. en le Dr. Baker rejoint la Computer Sciences Corporation (CSC), d'abord comme Responsable Associé de la Recherche et l'Analyse, puis comme le Scientifique Senior de la sous-division des Sciences Système de la CSC. C'est à ce dernier poste qu'il est actuellement impliqué dans plusieurs projets de l'Air Force, la Marine et la NASA.
Le Dr. Baker a représenté la Force Aérienne des Etats Unis à la réunion de la Fédération Internationale Astronautique à Stockholm (Suède) en , représenté les Etats-Unis aux Conférences Européennes de l'Union Internationale de Mécanique Théorique et Appliquée en et en en et fut un invité du Conseil Astronomique [sic] de l'Académie des Sciences de l'URSS à Moscou en . Il fut élu Jeune Homme d'Exception de l'Année par la Chambre de Commerce Junior en . De en il fut Président National du Comité Technique sur l'Astrodynamique de l'Institut Américain d'Aéronautique et d'Astronautique et est actuellement membre du Comité Technique sur l'Informatique.
Le Dr. Baker a été rédacteur-en-chef du Journal des Sciences Astronautiques depuis en . Il a été co-rédacteur-en-chef des Proceedings du Congrès de la Fédération Internationale d'Astronautique de en et l'auteur sénior du 1er livre sur l'astrodynamique : Une introduction à l'astrodynamique, publié en . Le Dr. Baker est l'auteur de 4 livres et de plus de 70 articles techniques (voir annexe 1).
Le Dr. Baker's professional society memberships include the American Association for the Advancement of Science, Phi Beta Kappa, Sigma Xi, Sigma Pi Sigma, Société Américaine d'Astronautique (membre), British Interplanetary Society (Fellow), Institut Américain d'Aéronautique et d'Astronautique (membre associé et membre du comité technique informatique), Société Britannique d'Astronomie (membre), Société Américaine d'Astronomie, Société Américaine de Physique, et Société Météoritique.
Son accréditation de sécurité actuelle est top secret.
Dr. Baker. Bien, merci, M. Roush.
J'aimerai préfacer mes remarques en indiquant ma préférence pour le terme "phénomènes observationnels anormaux," par opposition au terme "objets volants non identifiés."
M. Roush. J'ai observé que vous alliez dire cela et I wonder about some of my Hoosiers back home using those terms.
Dr. Baker. It comes trippingly off the tongue.
M. Roush. It might not only cause some Hoosiers but some laymen some problems. Il pourrait être plus facile de dire OVNIs. Vous pouvez continuer.
Dr. Baker. Je l'appelle AOP.
D'après les données que j'ai examinées et analysées depuis en , je pense qu'il existe effectivement des indices substantiels soutenant la déclaration qu'un phénomène — ou des phénomènes — inexpliqués sont présents dans les environs de la Terre, mais qu'ils pourraient ne pas "voler", pourraient ne pas toujours être "non identifiés" et, peut-être, pourraient même ne pas êtres des "objets" substantiels. Dans la déclaration suivante je --
Plusieurs annexes accompagnent ce rapport. Les 2 premières sont en réponse à la lettre d'invitation du Membre du Congrès Roush du le , et consistent en my biographical sketch et un listing de ma bibliographie, respectivement. La 3ᵉ annexe relates directly to my specific recommendations, and was included with the kind permission of Dr. Sydney Walker III. The fourth appendix presents three reprints of articles (Baker (1968a) and (1968b) and Walker (1968)) that are pertinent to the subject matter of this report.
Mon contact initial avec les phénomènes observationnels anormaux — AOP — vint en lorsque j'étais consultant chez Douglas Aircraft Co. à Santa Monica (Californie), servant comme assistant spécial au Dr. W. B. Klemperer, directeur de l'équipe de recherche de Douglas. Les données consistaient en 2 courts bouts de films : 1 pris dans le Montana — que nous appelons le film du Montana — et un pris en Utah — que nous appelons le film de l'Utah. Ces films nous furent fournis par le Centre de Renseignement Technique de l'Air — ATICd63Remplacé par FTD, aujourd'hui la Division de la Technologie Etrangère — FTD — à la base aérienne de Wright-Patterson ; des épreuves 35-mm furent fournies par les productions Green-Rouse des studios Samuel Goldwyn.
Les 2 films avaient été pris par des hommes apparemment fialbles et impartiaux utilisant des caméras amateur et, dans chaque cas, était présent témoin crédible, confirmant. Les films montraient le mouvement de points blancs plutôt flous, mais le film du Montana était remarquable en ce que l'avant-plan était visible sur la plupart des images.
Une analyse préliminaire exclua la plupart des phénomènes naturels. Une étude plus détaillée indiquait que le seul phénomène naturel candidat restant pour le film de l'Utah était des oiseaux en vol, et pour le film du Montana il s'agissait des reflets du soleil sur le fuselage d'un avion. Au terme de 18 mois d'une étude plutôt détaillée, quoique non contigüe, utilisant divers équipements de mesure de film [sic] chez Douglas et à l'UCLA, ainsi que l'analyse d'une expérience photogrammétrique, il semblait qu'aucun de ces explications hypothétisées de phénomènes naturels n'ait de mérite, et un rapport fut publié par moi (Baker (1956)) et transmis au brigadier-général Harold E. Watson, commandant de l'ATICd64Remplacé par FTD. La description des circonstances de la prise des films et les analyses des données fournies sur les films étant plutôt longue, et ayant depuis été publiées dans la littérature publique n1[Pour le film de l'Utah, voir Baker et Makemson (1967): pour le film du Montana, voir Baker (1968a). Cette dernière réference est incluse en annexe de cet article], il ne semble pas raisonnable de répéter les analyses ici.
Au cours de cette étude nous eûmes également l'occasion de voir certaines photographies de caméras de tir prises au-dessus de la Floride. Malheureusement, nous n'avons pu garder ce film, et n'avons pas eu le temps suffisant pour accomplir une analyse complète. Comme les films du Montana et de l'Utah, ce film ne montrait également que des images de points blancs ; cependant, comme un avant-plan était présent, une étude compétence aurait pu être menée. Le Dr. Klemperer et moi étions d'accord sur la conclusion préliminaire — non soutenues par des analyses détaillées — que, à nouveau, aucun phénomène naturel n'était une source probable des images.
en je reçu un extrait de film d'un certain M. Richard Hall, décrit comme ayant été pris depuis un appareil (DC-3) près des Angel Falls, Vénézuela, vers 12 h 15. Cet extrait de film était un film couleur 8-mm, exposé à 16 images/s et montrait un objet jaune très brillant, légèrement en forme de poire, qui disparût dans un banc de nuages au bout de 60 ou 70 images. A l'époque j'étais le directeur du Centre de Recherche Astrodynamique de Lockheed Aircraft Co. Nous avions développé un petit groupe de photogrammétristes consistant en le Dr. P. M. Merifeld et M. James Rammelkamp, et étions capable d'entreprendre une étude du film. Initialement, Merifeld et Rammelkamp trouvèrent peu d'intérêt dans le film. Après leur examen préliminaire, je consacrais un effort considérable à une analyse plus approfondie. Encore une fois, je ne parvins qu'à tirer la conclusion que l'objet jaune n'était aucun phénomène naturel connu ; mais [avant que] nous puissions déterminer quantitativement les vitesses et accélérations angulaires, et les limites de distance, la vitesse linéaire et l'accéleration, le film fut perdu (à l'exception d'une microphotographie montrant l'objet sur 1 image). Il ne fit, cependant, aucun doute dans mon esprit quant au caractère anomalistiques des images.
en , M. Zan Overall me montra 3 films au cinéthéodolite qui avaient été pris simultanéments par 3 caméras différentes d'un lancer de Thor-Able Star à la base aérienne de Vandenberg (projet A4/01019). Ces films montraient un objet blanc se déplaçant verticalement (par rapport au cadre du film) devant un ciel bleu et clair. L'objet était à peu près aussi brillant que l'échappement du propulseur du 2nd étage, et dépassa le propulseur à 1/3 °/s environ. Des estimations grossières de la direction du Soleil — basées sur les ombres sur les premières images — et des vents en hauteur — indiqués par le mouvement de la plume d'échappement de la fusée) — furent faites. Celles-ci, avec la luminosité de l'objet et son rythme d'ascension, semblèrent exclure ballons, avions, reflet, mirages, etc. L'un des cinéthéodolites étant sur un site à une certaine distance des 2 autres, une détermination de la parallaxe des distance et vitesse effectives de l'objet put être déterminée assez facilement. Les films étant prêtés par la Marine, je ne pus réaliser l'étude nécessaire et une détermination du caractère précis du phénomène (naturel ou anomalistique) ne put être faite. En 1967, je discutais du sujet avec le professeur William K. Hartmann de l'Université de l'Arizona, et le professeur Roy Craig de l'Université du Colorado. A cette époque, ils étaient impliqués dans le Groupe d'Etude des Ovnis du Colorado, et indiquèrent qu'ils tenteraient d'obtenir le film pour une autre analyse. Bien qu'était sûr qu'ils firent un effort conscientieux pour obtenir les films, ils n'y parvinrent apparemment pas (il y a 6 mois de celà, tout du moins).
En plus des foregoing film clips — which seemed to involve data that were the result of anomalistic phenomena — the Montana film in my opinion, certainly was anomalistic and all of the other films except for the California film, most probably were anomalistic — I have also had the opportunity to view approximately a half dozen other films, purportedly of "UFO's." The images on these films appeared possibly to be the result of natural phenomena, such as reflections on avions, mirages atmosphériques, reflets optiques, oiseaux, ballons, insectes, satellites, etc. Par exemple, un ensemble récent (février 1968) de 2 films fut pris, en utilisant un équipement de tournage professionnelle, par une équipe de Universal Studio sur les lieux. Bien que d'apparence plutôt particulière, les objets ainsi photographiés auraient pu conceivably been the result of airplane reflections.
A ce jour mes analyses de données de films anomalistiques ont été relativement peu gratifiantes. Although I am convinced that many of the films indeed demonstrated the presence of anomalistic phenomena, they all have the characteristic or rather ill-defined blobs of light, and one can actually gain little insight into the real character of the phenomena. For example, linear distance, speed, and acceleration cannot be determined precisely, nor can size and mass. As I will discuss in a moment, this situation is not particularly surprising, since, without a special-purpose sensor system expressly designed to obtain information pertinent to anomalistic observational phenomena, or a general-purpose sensor system operated so as not to disregard such data, the chance for obtaining high-quality hard data is quite small.
Les capacités des capteurs optiques astronomiques have been dealt with in a thorough fashion par Page en 1968. Le Réseau Prairie pour les
Observations des Météores s1(McCrosky et Posen (1968) est un bon exemple de système optique
à large couverture, mais comme c'est si souvent le cas, et comme Page
(1968) l'a indiqué. *** K E. McCrosky de l'Observatoire Astrophysique Smithsonien m'a informé qu'aucune recherche
approfondie (de données anomalistiques) n'a été menée.
Even so, some astronomical photographs are bound to exhibit
anomalistic data. Again quoting from Page (1968), *** W. T. Powers of
Northwestern University Astronomy Department informed me that 'several' of the Smithsonian-net photographs show
anomalous trails.
As I have already pointed out (Baker (1968b) to be found in appendix 4), the majority of our
astronomical equipment (e.g., conventional photographic telescopes, Baker-Nunn cameras, meteor cameras, Markowitz
Dual-Rate Moon Cameras, et cetera) are special purpose in nature, and would probably not detect the anomalous luminous
phenomena reported by the casual observer if they were indeed present. Their photographic speed, field of view, et
cetera, impose severe restrictions on their ability to collect data on objects other than those they have been
specifically designed to detect As already noted in the quotes from Page (1968), even if such data were collected, the
recognition of their uniqueness or anomalous character by an experimenter is improbable. Examples abound, in the
history of celestial mechanics, of minor planets being detected on old astronomical plates that had been measured for
other purposes, and then abandoned.
Nos systèmes de surveillance et suivi de l'espace radar et optique sont encore plus restrictifs et ainsi, encore moins susceptibles de fournir des informations sur des phénomènes anomalistic que le sont des capteurs astronomiques. Le radar de la Signal Test Processing Facility (STPF) à Floyd, dans l'état de New York, est un radar expérimental de haute performance ayant une largeur de rayon de 1/3 °. Pour le verrouillage et le suivi, un objet would have to be pinpointed to one-sixth degree, and even if the radar did achieve lockon, an erratically moving object could not be followed even in the STPF radar's monopulse mode of operation. For this reason only satellites having rather well-defined paths (i.e., ephemerides), which have been precomputed, can be acquired and tracked.
Our three BMEWS radars propagate fans of electromagnetic energy into space. If a ballistic missile or satellite penetrates two of these fans successively, then it can be identified. Since astrodynamical laws govern the time interval between detection fan penetrations for "normal" space objects, all other anomalistic "hits" by the radar are usually neglected, and even if they are not neglected, they are usually classified as spurious images or misassociated targets, and are stored away on magnetic tape, and forgotten.
One space surveillance site operates a detection radar (FPS-17) and a tracking radar (FPS-79). If a new space object is sensed by the detection radar's fans, then the tracking radar can be oriented to achieve lockon. The orientation is governed by a knowledge of the appropriate "normal" object's astrodynamic laws of motion, or by an assumption as to launch point. Thus, if an unknown is detected, and if it follows an unusual path, it is unlikely that it could, or would, be tracked. Furthermore, the director of the radar may make a decision that the unknown object detected is not of interest (because of the location of the FPS-17 fan penetration or because of the lack of prior information on a possible new launch). In the absence of detection fan penetration (the fan has a rather limited coverage), the FPS-79 tracking radar is tasked to follow other space objects on a schedule provided by the Space Defense Center, and again there is almost no likelihood that an anomalistic object could, or would, be tracked.
Les radars de la NASA, tels que ceux de Millstone et de Goldstone, are not intended to be surveillance radars, and only track known space objects on command. Again the chances of their tracking anomalistic objects are nearly nil. The new phased-array radar at Eglin AFB (FPS-85) has considerable capability for deploying detection fans and tracking space objects in a simultaneous fashion. Such versatility raises certain energy-management problems — that is, determining how much energy to allocate to detection and how much to tracking — but this sensor might have a capability (albeit, perhaps, limited) to detect and track anomalistic objects. The problem is that the logic included in the software associated with the FPS-85's control computers is not organized in a fashion to detect and track anomalistic objects (I will indicate in a moment how the logic could be modified). Furthermore, the FPS-85, like the other surveillance radars is usually tasked to track a list of catalogued space objects in the Space Defense Center's data base and the opportunity to "look around" for anomalistic objects is quite limited.
There are a number of other radar surveillance systems such as a detection fence across the United States. In the case
of this fence, we have a situation similar to BMEWS, in which the time interval between successive penetrations (in
this case separated by an orbital period for satellites) must follow prescribed astrodynamical laws. If they do not,
then the fence penetrations are either deleted from
the data base or classified as unknowns
or uncorrelated targets
, filed, and forgotten.
There is only one surveillance system, known to me, that exhibits sufficient and continuous coverage to have even a slight opportunity of betraying the presence of anomalistic phenomena operating above the Earth's atmosphere. The system is partially classified and, hence, I cannot go into great detail at an unclassified meeting. I can, however, state that yesterday (July 28, 1968) I traveled to Colorado Springs (location of the Air Defense Command) and confirmed that since this particular sensor system has been in operation, there have been a number of anomalistic alarms. Alarms that, as of this date, have not been explained on the basis of natural phenomena interference, equipment malfunction or inadequacy, or manmade space objects.
Dans Baker et Makemson (1967), j'ai discuté des candidats habituels comme
sources naturelles d'observations anomalistiques. Par exemple, certains radars scrutateurs — tels que les radars d'aéroports — pick up anomalistic returns termed angels
.
A variety of explanations have been proposed, variously involving ionized air inversion layers, etc. (see Tacker
(1960) and even insects (see Glover, et al. (1966)). With respect to human observation of anomalistic luminous
phenomena, some rather strong positions have been taken by such authorities as Menzel (1953), who feels that the predominant natural phenomenon is atmospheric
mirages ; par Klass (1958a), qui pense que le phénomène naturel prédominant est
lié à la foudre en boule déclenchée par de hautes
tensions comme des décharges coronaires, des avions à réaction, des tempêtes électriques, etc.; par Robey (1960), qui
pense qu'il s'agit d'observations de cometoïdes
entrant dans l'atmosphère de la Terre, etc. La liste des sources hypothétiques de phénomènes
observationnels anormaux est effectivement longue, mais d'après les données photographiques que j'ai analysées
personnellement, je suis convaincu qu'aucune de ces explications n'est valide.
Les analyses que j'ai menée à ce jour ont traité des éléments observationnels que j'appelle "données dures" — c'est-à-dire, des données photographiques permanentes. Bien que je ne discuterai pas en détails les analyses de témoins occulaires (que j'appelle "données douces") n2[Extrait dans annexe 3 de ce rapport -- un article fourni par le Dr. Sydney Walker III, concernant un cas hypothétique], Powers (1967), McDonald (1967), Hynek (1966) et d'autres ont conclu que overwhelming evidence exists that a truly anomalistic phenomenon is present.
Of course, there are numerous others who have come to a completely opposite conclusion; in fact, it becomes almost a matter of personal preference: it is possible for one to identify all of the anomalistic data as very unusual manifestations of natural phenomena. No matter how unlikely it is, anything is possible — even a jet plane reflecting the sun in direct opposition to the laws of optics. I'm sometimes reminded of the flat earth debates that I organized 10 years ago in my elementary astronomy courses at UCLA. Some students became so involved in justifying their positions — either flat or spherical — that they would grasp at even the most improbable argument in order to rationalize their stand.
M. Roush. Docteur Baker, désolé de vous interrompre, mais je vais avoir un bref recess ici.
Dr. Baker. Certainement.
M. Roush. Il y a un mouvement pour recommit the military construction bill, and I would like to vote on it. None of my colleagues are here right now, so we will declare a very brief recess, and I shall return as quickly as I can.
(Whereupon a short recess was taken for a floor vote.)
M. Roush. The committee will be in order.
Dr Baker, vous pouvez continuer.
Dr. Baker. Merci.
Personally, I feel that it is premature for me to agree that the hard and soft data forces the scientific community to give overriding attention to the hypothesis that the anomalistic observations arise from manifestations of extraterrestrial beings. On the other hand, I strongly advocate the establishment of a research program in the area of anomalistic phenomena -- an interdisciplinary research effort that progresses according to the highest scientific standards; that is well funded; and that is planned to be reliably long term. The potential benefit of such a research project to science should not hinge solely on the detection of intelligent extraterrestrial life; it should be justified by the possibility of gaining new insights into poorly understood phenomena, such as ball lightning, cometoid impact, and spiraling meteorite decay.
There is practical value in such research for the Military Establishment, as well. Let us suppose that something similar to the "Tunguska event" of en occurred today, and that it was Long Island in the United States, rather than the Podkamenaia Tunguska River Basin in Siberia that was devastated by a probable comet impact. Would we misinterpret this catastrophic event as the signal for world war III? What if another "fireball procession," such as occurred over Canada on February 9, 1913, repeated itself today, and the low-flying meteors were on nearly polar orbits that would overfly the continental United States. Would we interpret the resulting surveillance data as indicating that a fractional orbital bombardment system (FOBS) had been initiated in Russia? My knowledge of our Air Force sensors, both current and projected (see Baker and Ford (1968)), indicates that they are sufficiently sophisticated so that they would probably not react prematurely and signal a false alarm — although a careful study of this point should be made. On the other hand, there may exist other anomalistic sources of data that might give rise to a false alarm and perhaps provoke us either to deploy our countermeasures, or even to counterattack.
Before I enumerate the specific benefits this research might confer upon various scientific disciplines, allow me to digress briefly on the subject of soft data. The primary reason that I have avoided the introduction of soft data into my photographic studies and have not involved myself in the analysis of eyewitness reports (such as the excellent ones given by Fuller (1966)), is that I have been unable to develop a rational basis for determining the credibility level for any given human observer. Although they lie outside the field of my own scientific competence, I feel that credibility evaluations of witnesses would form an important adjunct to any serious study of anomalistic phenomena (see Walker (1968) included in app. 4 of this report). The soft data must involve some useful information content, and it would be extremely unrealistic to neglect it entirely. For this reason, I have included appendix 3 by Dr. Walker, which presents a logical procedure for establishing a credibility level for observers. Walker's report of a hypothetical case integrates the results of general medical, neuroopthalmologic, neurologic, and psychiatric evaluations, and develops a logical basis for assigning an overall credibility score.
Le Dr. Robert L. Hall est, bien sûr, éminemment qualifié pour commenter la question des témoins occulaires à ce seminaire.
Si des études sérieuses peuvent être initiées, avec les objectifs de détecter, analyser et identifier les sources de phénomènes observationnels anormaux, alors je pense que les bénéfices scientifiques suivants pour en être attendus :
Ne serait-il pas possible d'obtenir some scraps de ces objets ("ovni") pour les examiner ? Par exemple, a scrap of matter, même petit, pourrait être analysé pour y rechercher les types d'alliages dans les fonderies terrestres.I concur with O'Keefe's remarks, and if there exist "landings" associated with the anomalistic phenomena, then a prompt and extremely thorough investigation of the landing site must be accomplished before geological/material evidence is dispersed or terrestrialized.
Un morceau de vis, même petit, serait anglais, métrique ou martien. Je suis impressed by this because I looked at some tens of thousands of pictures of the Moon and found that the very small amount of chemical data has more weight in interpreting the past history of the Moon than the very large amount of optical data. It doesn't seem possible that objects ("flying saucers") of this size can visit the Earth and then depart, leaving nothing, not even a speck, behind. We could analyze a speck no bigger than a pinhead very easily.
If conditions -- all of the conditions -- needed to create plasma-UFO's near high-tension lines or in the wake of jet aircraft occurred readily we should have millions of UFO reports and the mystery would have been solved long ago. But the comparative rarity of legitimate UFO sightings clearly indicates that the ball-lightning related phenomenon is a very rare one.Even if ball lightning is not the primary source of anomalistic data (and I am not at present convinced that it is), any program investigating anomalistic observational phenomena would surely shed significant light on the ball-lightning problem.
*** if there are flying saucers around, why don't they contact us directly? *** I would if I were investigating another civilization. Such comments are made on extremely thin ice, for, to my knowledge, no concerted study has been carried out in the area of forecasting the social characteristics of an advanced extraterrestrial civilization. Philosophers, social scientists, and others usually undertake studies of rather theoretical problems. (See Wooldridge (1968) and Minas et Ackoff (1964). If only a quantitative index or indices of social advancement could be developed that, say, would differentiate us from the Romans in our interpersonal and intersociety relationships (for example, tendencies toward fewer crimes of violence, fewer wars, etc.), then we might be better equipped to make rational extrapolations from our own to an advanced society. In fact, such as index, if it could be developed might even be beneficial in guiding our existing earth-based society.
Au cours des 16 dernières années j'ai sérieusement (quoique sporadicquement) suivi les analyses de signalements d'"OVNI" ou de "soucoupe volante" — scientifiques et quasi-scientifiques. Ma conclusion est qu'il y a only so much quantitative data that we can squeeze out of vast amounts of data on anomalistic observational phenomena that has been collected to date. I believe that we will simply frustrate ourselves by endless arguments over past, incomplete data scenarios ; ce dont nous avons besoin est d'analyses plus sophistiquées de données observationnelles anomalistiques fraîches. We must come up with more than just a rehash of old data.
I emphasize that it is very unlikely that existing optical and radar monitoring systems would collect the type of quantitative data that is required to identify and study the phenomena. Moreover, we currently have no quantitative basis upon which to evaluate and rank (according to credibility) the myriad of eyewitness reports. Thus continuing to "massage" past anomalistic events would seem to be a waste of our scientific resources. In balance, then, I conclude that:
In the light of these conclusions, I will make the following recommendations:
All of the foregoing recommendations involve the expenditure of funds, and we are all well aware of the severe limitations on the funding of research today. On the other hand, I feel that one of the traps that we have fallen into, so far, is reliance on quick-look, undermanned and underfunded programs to investigate a tremendous quantity of often ambiguous data. I would discourage such programs as being diversionary, in regard to the overall scientific goal.
The goal of understanding anomalistic phenomena, if attained, may be of unprecedented importance to the human race. We must get a positive scientific program off the ground; a program that progresses according to the highest scientific standards, has specific objectives, is well funded, and long term.
Merci.
En juillet 1968.