Lockheed Martin

Shooting star (1943-1944)

en Lockheed commence en secret sur son site de Burbank (Californie) le développement du XP-80 Shooting Star, un nouveau chasseur à réaction pour l'US Army Air Corps. L'équipe de développement prend le nom de Skunk Works.

Le le , Gerry Casey ordonnant à son élève de sortir de la "coque" utilisée pour pratiquer le vol aux instruments (empêchant l'élève de voir autre chose que son tableau de bord), Casey déclare qu'il pense que le nouvel appareil secret de Lockheed, dont on disait qu'il était sans propulseurs (le Lockheed P-80 Shooting Star jet, qui vola pour la première voir en janvier de l'année suivante), volait en formation avec eux. Instinctivement, Casey prit son appareil photo mais, réalisant que photographer un avion secret pouvait lui apporter des problèmes, finit par le ranger. L'appareil inconnu défia toute explication rationnelle.

C'est en fait en , que le XP-80 Shooting Star vole pour la 1ʳᵉ fois. Cette année-là Thomas Townsend Brown travaille à Burbank comme consultant dans la section de Conception Avancée des Radars, jusque en .

en , le XP-80 fixe le nouveau record du monde de vitesse à 1003 km/h.

U-2

en , la CIA recherche un site pour procéder aux essais du nouvel avion espion mis au point par Lockheed, le U-2, également connu sous le nom de code Isis. en , Tony LeVier, pilote d'essai chez Lockheed, sur les ordres de Kelly Johnson, recherche un site éloigné pour tester l'appareil. Il trouve Groom Lake et y retourne avec Kelly Johnson et un représentant de la CIA. Johnson décide de placer la piste à l'extrémité Sud de Groom Lake. Les travaux commencent sur l'installation sous la direction de Lockheed Skunk Works s1Rich, Ben : Skunk Works, 1994.

Lockheed développe les A-11, l'appareil américain de reconnaissance en haute altitude A-12 (1962), puis en Février 1963 le SR-71, adaptation de l'A-11 pour le vol de reconnaissance stratégique. Par la suite le YF-12 (1963), un appareil d'interception dérivé du A-11 comme le SR-71.

le À Paris un homme habitant le 19ème arrondissement, près d'Aubervilliers, rentre chez lui et, par la fenêtre de son appartement, aperçoit un objet volant dans le ciel. Il se saisit de son appareil photo Kodak Brownie Flash Camera Starluxe format 9 x 9 et prend, en l'espace de 2 mn, 2 clichés qui feront la couverture d'un grand quotidien parisien. Aucune explication ne sera donnée. Cependant, la forme de l'objet fait penser à celle d'un avion Lockheed SR-71A "Blackbird", volant depuis le le . Mais qu'aurait fait un tel avion de reconnaissance stratégique de l'USAF à basse altitude au-dessus d'un pays allié à en ?

le , le colonel Claude Bosc fait une observation dans la région de Poitiers à bord d'un Lockheed T-33SF.

Aurora (1981)

L'Aurora (1984 ?), dont le nom mythologique fait penser à un programme d'appareil de reconnaissance Lockheed, et à un niveau de classification supérieur à celui d'autres programmes à plusieurs mots tels que celui du F-117.un appareil capable de vol silencieux volant depuis en environ, et dont on peut supposer que le développement à commencé vers en (une plaquette de Lockheed de 1982 décrit un vol expérimental réussi à Mach 6) ;On en sait donc encore peu sur ce que l'on désigne encore aujourd'hui sous le nom générique de "Aurora", malgré les representations et plans hypothétiques que l'on trouve ici ou là. Le nom-même "Aurora" (déesse des étoiles) possède une connotation mythologique traditionnellement associée aux programmes d'appareil de reconnaissance de Lockheed / Skunk works, auteurs des programmes Isis (A-12), ou Oxcart (SR-71).

Lockheed est chargé du développement et la division Rocketdyne de Rockwell responsable des moteurs.

Cependant, il se peut que la Section-4 existe, mais soit tout à fait banale, comme l'indique un témoin oculaire des opérations à Groom Lake. Ce dernier décrit les activités des diverses sections comme la S-2 ou Northrup/Grumman ont exploité des bombardiers B-2, le Tacit Blue et les successeurs du A-12, S-6 où stationnent diverses variantes du C-135, S-9 où Teledyne Ryan Aero expérimente ses drônes (Tier 2+ et Tier 3+ UAVs), et enfin S-4, réservé à Lockheed pour les essais de A-11, U-2, SR-71, F-117 (Have Blue) et de drônes Darkstar (Tier 3-UAV).

John Lear Capitaine de Lockheed L-1011 pour une des principales compagnies d'aviation américaines, Lear a piloté plus de 160 types d'appareils differents dans plus de 50 pays.

Installation du NRO : L'Air Force SCF sur Onizuka Air Force Base, à Sunnyvale (Californie), surnommé le Big Blue Cube, responsable du contrôle de tous les satellites militaires US. Cette installation a été transférée en à Colorado Springs au CSOC de l'USAF. Le personnel du SCF est composé de militaires provenant de l'Army, la Navy et l'USAF, ainsi que de personnels civils, employés par des maîtres d'œuvre des satellites (Lockheed, TRW, etc.)

RAND a joué un rôle significatif dans l'élaboration des différentes doctrines stratégiques successives, notamment pour la planification des objectifs nucléaires en URSS. Au début des années 1950, la RAND Corporation a effectué plusieurs études pour l'USAF, concernant le développement de satellites de reconnaissance, en collaboration avec les constructeurs de l'industrie aéronautique, comme Lockheed.

Ben Rich dirige la filiale Skunkworks de Lockheed.

s2Rich, Ben : Skunk Works, Little, Brown & Company, 1994 - une histoire de la compagnie de Lockheed Martin.