Dans la religion islamique, le ramadhân est le 4ᵉ pilier de l'Islam : les musulmans doivent
jeûner du lever au coucher du Soleil chaque jour du mois de Ramadan n19ᵉ mois du calendrier lunaire des Arabes, en souvenir de ce mois où le Prophète aurait sa 1ʳᵉ révélation divine. Sont dispensés de ce jeûne
les malades, les femmes enceintes, les enfants et les personnes qui accomplissent le jihad. La
fin du jeûne est marquée par la grande fête de l'Id ad-Fitr ou fête de la rupture du jeûne.
Théocraties
Dans les états non laïcs, manger, boire, fumer ou mâcher un chewing-gum pendant le ramadan peut être condamné :
Algérie : l’article 144-Bis 2 du Code Pénal stipule : Est puni d’un emprisonnement de 3 ans à 5 ans et
d’une amende de 50000 à 100000 dinars, ou de l’une de ces deux peines seulement, quiconque offense le Prophète (paix et salut soient sur lui) et les envoyés de Dieu ou dénigre
le dogme ou les préceptes de l’Islam, que ce soit par voie d’écrit, de dessin, de
déclaration ou tout autre moyen. Les poursuites pénales sont engagées d’office par le ministère public.s1Code P�nal,
Bahrein : La rupture du jeûne publiquement est considérée comme un délit dans la loi de l’Emirat de
Bahrein. Ainsi, elle est condamnée à des peines d’emprisonnement pouvant dépasser les 3 mois.
Émirats arabes unis : Une amende de 2000 dirhams émiratis ou une peine d’emprisonnement ne dépassant pas
1 mois, est appliquée pour tous ceux qui rompent publiquement le jeûne durant le ramadan.
Irak : La rupture du jeune pendant la journée de ramadan est sanctionnée par un emprisonnement de 5 jours
(sauf en cas de maladie ou de voyage). Un communiqué avait annoncé l’obligation de fermeture des restaurants
durant les journées de ramadan, sauf pour les restaurants fréquentés par les touristes au centre et dans les
sorties des villes.
Jordanie L’article 274 punit les dé-jeûneurs d’1 mois d'emprisonnement et d'une amende de 25 Dinars
jordanien. Les commerces de restauration rapide ne suspendent pas leur activité. Cependant, il est interdit que
les clients mangent dans les locaux du restaurant.
Koweit : La loi n°44 de en sanctionne tout cas de rupture du jeûne publiquement. L’Etat
publie chaque année un communiqué rappelant ce fait. Ainsi, tous les restaurants et cafés ferment leur porte
durant la journée du mois de Ramadan.
Maroc : l'article 222 du Code Pénal indique : Celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la
religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif
admis par cette religion, est puni de l'emprisonnement de 1 à 6 mois et d'une amende de 200 à 500 dirhams.
Oman (Sultanat) : Une condamnation d’emprisonnement ou d’une amende qui varie entre un Rial et 5 Rials
omanais, est prononcée contre tous ceux qui rompent publiquement le jeûne, sans aucune excuse valable.
Qatar : L’article 267 de la loi n°11 de en condamne la rupture du jeûne en public durant
le ramadan. Les accusés peuvent être condamnés à une peine d’emprisonnement ne dépassant pas 3 mois et une amende
ne dépassant pas 3000 Riyal Qatari, ou de l’une de ces deux sanctions. Les peines restent valables pour les
musulmans et les non-musulmans.
Tunisie : Bien que l'article 6 de Constitution declare protèger la religion, garantir la liberté de
croyance, de conscience et de l'exercice des cultes., la circulaire Mzali de en préconise la
fermeture des bars et restaurants ainsi que la vente d'alcool pendant le ramadhân, et une condamnation à 1 mois de
prison peut être prononcée pour outrage aux bonnes mœurss6Tunisie. Un cinquième homme condamné à de la prison pour non-respect du jeûne pendant le ramadan
.