Rodeigher, M.: IUR, 21 août 2001
Après la fin de la Guerre Froide, la culture du secret et le style operationnel de la CIA commencèrent à changer. Son directeur apparut sur un talk show radiophonique, et il devint possible pour les citoyens de faire pression sur la CIA d'une manière sans précédent. L'ufologie avait été une des bénéficiaires de ces changements.
Fin 1993, des demandes de plusieurs chercheurs sur les ovnis amenèrent le Directeur de la CIA R. James Woolsey à commander une étude de l'ensemble des fichiers de la CIA sur les ovnis. Cette recherche au niveau de toute l'agence eut lieu en 1994 et centralisa les fichiers sur les ovnis de la CIA. Saisissant cette occasion, l'historien du gouvernment Gerald K. Haines examina les documents, mena des interviews et rédigea une étude examinant l'intérêt et l'implication dans les enquêtes sur les ovnis de la CIA ainsi que la polique du gouvernement sur les ovnis de 1947 à 1990.
L'étude de Haines fut publiée dans les Etudes en Renseignement, un journal classé publié trismestriellement pour la communauté du renseignement. L'article, Le rôle de la CIA dans l'étude des ovnis, 1947–90, apparut dans la 1ère édition semi-annuelle déclassée pour 1997, dans les pages 67 à 84. Elle peut être trouvée à https://www.odci.gov/csi/studies/97unclass/ufo.html.
C'est un document relativement important parce que c'est la 1ʳᵉ fois qu'une agence du gouvernement a rédigé une
étude de son implication dans les ovnis. Bien que l'étude ait été disponible au moins depuis Juin lorsque je l'ai
téléchargé depuis le site Web de la CIA, elle n'a pas reçu une large publicité avant début août. Mais lorsque
la presse apprit l'existence de l'étude de Haines, l'attention fut dramatique. L'histoire fut reprise dans la plupart
des grands journaux, sur les NBC Nightly News et de nombreux autres media outlets. Un titre typique du
Chicago Sun-Times indique : La CIA craint une hystérie des ovnis
. Plusieurs chroniqueurs
utilisèrent l'histoire de la CIA comme une occasion de bash la CIA et le secret du
gouvernement, comme cela est exemplifié par la chronique de David Wise (auteur de La politique du mensonge :
tromperie, secret et pouvoir du gouvernement) dans Gros mensonges et petits hommes verts du New York
Times.
Les media ne sont généralement concentrés sur 2 aspects de l'article de Haines. Dans une brève section intitulée Le
U-2 de la CIA et OXCART comme des ovnis
, Haines déclare que
de nombreuses observations d'ovnis à la fin des années 1950s et 1960s étaient en fait des avions espions américains
incorrectement identifiés. De plus, il indique que le Projet
Blue Book de l'Air Force aurait participé à la dissimulation, aurait
délibérément trompé le public et falsifié (Haines n'a pas utilisé ce mot qui est basiquement ce que l'Air Force aurait fait) les explications par d'ovnis. Il s'agit de nouvelles
importantes si elles sont vraies, et les media rightly played up this angle.
Notez que la CIA n'est pas accusée de tromperie par Haines ; plutôt,
c'est l'Air Force qui concocta volontairement les explications fausses. Les
journalistes demandèrent à l'Air Force de commenter, et le 4 août, le général
de brigade Sconyers dit à la presse : Je ne peux confirmer ou nier que nous ayons menti. L'Air Force est committed
à fournir une information exacte et timely dans les limites de la sécurité nationale
.
Le général Sconyers sonne un peu comme un politicien weasel-worded, et sa déclaration ne sert pas vraiment une
réduction de la controverse. Il second topic seized upon par la presse and played up as news was the Panel Robertson sponsorisé par la CIA from 1953. Oui, c'est exact, le Panel
Robertson, dont le rapport est
bien connu de toute personne intéressée par les ovnis depuis plus de 30 ans maintenant. Que la presse puisse
considérer les recommandations du panel comme étant des nouvelles à cette date tardive speaks volumes for the
intelligence, reporting skills, and historical knowledge of the Fifth Estate (Le Washington Post, in full
damage-control mode, dit dans un éditorial que l'étude n'était pas un exposé rempli de nouvelles révélations
,
mais le journal avait déjà publié un article déclarant le contraire).
La couverture de la presse focalisée sur les recommandations du panel selon lesquelles les rapports d'ovnis devraient être démontés (une politique de Blue Book suivie assidieusement après 1953), que les groupements ufologiques decraient être surveillés, et qu'il y avait un danger que les soviétiques puissent utiliser les ovnis pour entraver les canaux de communication avant de lancer une attaque nucléaire. La manipulation concernant nos avions espions constituait juste une petite partie de cette stratégie.
Bien que la presse soit seulement en retard de 40 ans, leur couverture de cet aspect du rapport est une note positive pour l'ufologie. Ce qui est clair d'après le ton de la plupart des articles est que les mensonges de la CIA (et de l'Air Force) sur les ovnis sont juste d'autres exemples de l'ensemble des nombreux mensonges racontés au public américain durant la Guerre Froide. Et pour une fois, les ufologues sont vus sous un jour sympathique par les media en tant que victimes directes de la manipulation du gouvernement.
Talonnant le 2nd rapport de l'Air Force sur Roswell, la vague a commencé à se retourner contre le gouvernement dans le débat sur les ovnis. Il devient de plus en plus apparent que le gouvernement a menti sur les ovnis pendant des années, et qu'il pourrait toujours mentir aujourd'hui. Malgré la large couverture donnée par la presse à l'article de Haines, cette dernière a raté une partie de l'histoire, échoué à mener une enquête indépendante, et généralement avalé le rapport tel qu'il était. Comme le dit Paul Harvey, voici maintenant le reste de l'histoire.
Le rapport de Haines est remarquablement bref, étant donné l'implication complexe de la CIA dans les ovnis. Dans sa version sur Internet l'article complet fait 21 pages de long, dont 8 pages de notes (avec plusieurs interesting tidbits qui y sont enfouis). Des pans entiers de l'histoire, comme celle du début des années 1970s, sont comprimés en quelque paragraphes ou phrases. Une étude plus complète peut certainement être faite, et peut-être la version classée est-elle un peu plus longue.
Néanmoins, à ce crédit, Haines rend clair plusieurs fois que la CIA
gâcha la prise en charge des ovnis en raison de ses politiques de secret excessif, avec l'effet d'alimenter l'idée
d'une dissimulation massive des ovnis (au sujet de laquelle, sans surprise, Haines ne trouve aucune indice). Par
exemple, en 1957 Leon
Davidson, un enquêteur sur les ovnis qui travaillait à faire publier le rapport du Panel Robertson et était un croyant en une dissimulation du
gouvernement, travaillait sur un cas d'ovni impliquant un enregistrement audio étrange effectué par les soeurs Maier
de Chicago. Cette bande avait en fait été analysée par le Bureau du
Renseignement Scientifique (OSI) de la CIA et trouvé n'être rien
de plus que du code Morse d'une station de radio US.
Lorsque Davidson écrivit à Dewelt Walker, l'officier de la CIA qui avait contacté les soeurs Maier, Walker s'assombri et refusa de
fournir une réponse directe sur son rôle. Lorsque Davidson
persista, la CIA fit en sorte que l'Air Force contacte Davidson en disant que Walker était et est un officier de
l'Air Force
. Alors pour faire empirer les choses, la CIA fit
mettre un uniforme de l'Air Force à l'un de ses officiers et contacter
Davidson, déclarant parler au nom de l'Air Force. On ne peut repprocher à Davidson de croire qu'il existe une dissimulation car, à
l'évidence, il y en avait une. Comme l'écrit Haines : Ainsi, un incident mineur, plutôt bizarre, géré de piètre
manière par la CIA comme l'Air Force, se mua en une vague majeure qui alimenta le mystère
grandissant entourant les ovnis et le rôle de la CIA dans l'enquête
de ceux-ci.
Dans un autre incident, des officiers de la Division de Contact (CD) de la CIA obtirent une photographie d'ovni de Ralph Mayher en novembre 1957. Après que les photos aient été retournées (sans aucun commentaire ou analyse pour Mayher), il contacta la CD pour avoir une évaluation de la CIA parce qu'il voulait la mentionner à un programme télévisé où il allait apparaître. La CIA refusa.
Le major Donald Keyhoe, directeur du NICAP, eut vent de ces événement et contacta la CIA pour confirmer l'histoire. Mais la CIA refusa, reférant la question à l'Air Force, même si, comme l'écrit
Haines, les représentants sur le terrain de la CD se présentaient normalement ouvertement portaient des
accréditations identifiant l'association à leur Agence.
Pas la peine de se demander, encore une fois, si les
ufologues allaient conclure que le gouvernement mentait sur les activités sur les ovnis.
Bien que la CIA ait clairement menti à Davidson et Keyhoe, les événements ufologiques effectifs au cœur de chaque histoire étaient banals pas d'une importance particulière. Plus sinistre est la suggestion que la CIA (ou le FBI à la direction de la CIA) a surveillé les groupements et enquêteurs ufologiques. Haines n'a pas de preuve directe de cela, mais l'endroit où de telles archives seraient gardées ou si elles seraient même à la CIA (plutôt qu'au FBI) n'est pas clair. Certainement, le FBI possède des dossiers sur divers ufologues, dont Richard Hall, directeur du Fond pour la Recherche sur les Ovnis et membre de longue date du NICAP.
Une histoire complète de l'implication de la CIA dans les ovnis aurait dû discuter cette question critique en profondeur ; après tout, le Panel Robertson recommenda que les groupements ufologiques soient surveillés pour activités subversives. Que Haines ne discute pas pleinement ce sujet peut probablement être attribué à son ignorance de l'histoire des ovnis, au manque de documentation sur ce sujet dans les archives de la CIA, et peut-être, au périmètre de son article qui est plus préoccupé de l'enquête sur les ovnis que de l'enquête sur les ufologues.
Le peu d'élements que Haines inclut implique à nouveau Leon
Davidson. En 1958, inquiète à propos de futures demandes sur
l'enquête du gouvernement sur les ovnis, la CIA se réunit avec l'Air Force pour discuter ce ce qu'il fallait faire de ces requêtes. L'officier de la CIA Frank Chapin laissa entendre que Davidson pourrait avoir des motifs ultérieurs
et suggéra
que le FBI enquête sur Davidson. Haines indique que le document n'est pas clair quant
au fait que le FBI ait jamais agit sur la base de cette suggestion,
mais on ne saurait dire à quel point Haines a enquêté sur cette possibilité.
Bien que les élements soient circonstantiels, il existe d'autrs indices que le gouvernement surveillait les groupements ufologiques longtemps avant ces discussions. Dans leur livre UFOs Over the Americas, Jim et Coral Lorenzen détaillent plusieurs incidents plutôt bizarres de ce qui semblerait être des tentatives plutôt maladroites de connaître les motivations des Lorenzens pour leurs enquêtes sur les ovnis et le travail de l'APRO, l'organisation qu'ils avaient fondé. Ils eurent lieu dans plusieurs états sur au moins une douzaine d'années, et les Lorenzens ont l'air plus amusés que scandalisés par l'experience.
En effet, simplement pratiquement n'importe quel ufologue aurait été ravi de voir l'Air Force ou la CIA les approcher et leur demander conseil pour les enquêtes sur les ovnis ou quels types de cas recevait l'enquêteur. Le problème faced by these agencies, comme le dégage Haines, est qu'une politique de secret excessif les a empêché de contacter ouvertement des enquêteurs sur les ovnis qui auraient très probablement coopéré aux demandes d'information du gouvernement. Pour preuve, début 1965 des agents de la CIA finirent par rencontrer ouvertement Richard Hall aux bureaux du NICAP, qui fut ravi de leur donner des copies des rapports d'ovnis pour la propre étude de la situation ovni de la CIA.
Il n'y a pas d'événements plus pivotal dans l'implication de la CIA dans les ovnis, peut-être dans l'intérêt du gouvernement U.S. pour les ovnis, que le Panel Robertson de janvier 1953. Haines consacre simplement plus d'une page à cette étude critique, qui ne lui offre aucune latitude à la nuance ou à bien plus qu'une simple récitation des faits.
Dans cette étude des documents de la CIA il démontre l'intérêt de très
haut niveau de la CIA pour les ovnis engendré par la vague d'ovnis à
l'été 1952 et, en particulier, les observations au-dessus de
Washington (D.C). Un groupe d'étude spécial fut formé au sein de l'OSI
pour examiner la situation des ovnis. Le directeur Walter
Bedell Smith voulait savoir si l'enquête de l'Air Force sur les soucoupes volantes était suffisamment
objective ou non
, et il se demanda quel usage pouvait être fait du phénomène des ovnis dans le cadre
d'efforts de guerre psychologique aux US.
Memos et réunions furent fréquents fin 1952 alors que la CIA examinait ce qui devait être fait concernant le problème des ovnis. La recherche de Haines montre que les préoccupations du Panel Robertson sur l'engorgement des canaux de communication et l'utilisation des ovnis pour perturber les défenses aériennes U.S. furent directement tirées des préoccupations de la CIA exprimées dans des memos internes lors de l'été de 1952. En d'autres mots, le Panel Robertson, malgré l'éminence des scientifiques impliqués, semble avoir été méticuleusement orchestré par la CIA pour parvenir aux conclusions qu'il a émises, qui incluaient le démontage des signalements d'ovnis avec l'aide du Projet Blue Book de l'Air Force. Haines ne commente pas cet élément du rôle de la CIA dans sa détermination de la politique du gouvernement.
Je me tourne maintenant vers la question qui a tant dominé la couverture par la presse de l'article de Haines, la déclaration selon laquelle de nombreux signalements d'ovnis avaient été causés par des vols d'appareils secrets. Etant donnée la nature de nombreux signalements d'ovnis d'objets vus à courte distance bas sur le sol, les ufologues ont uniformément trouvé cette déclaration absurde. J'ai au cours des années personnellement examiné la majorité des rapports Blue Book et sait qu'ils ne furent pas causés par des avions espions mal identifiés. Mais parce qu'il s'agit d'une déclaration importante, voici la totalité de la discussion de cette question par Haines :
En novembre 1954, la CIA était entrée dans le monde de la haute technologie avec son projet de reconnaissance U-2 au-dessus de nos têtes. Travaillant avec les installations de Développement Avancé de Lockheed à Burbank (Californie), connue comme Skunk Works, et Kelly Johnson, un ingénieur aéronautique éminent, l'Agence testait vers août 1955 un appareil experimental de haute altitude ― le U-2. Il pouvait voler à 60 000 pieds ; au milieu des années 1950s, la plupart des avions de ligne commerciaux volaient entre 10 000 et 20 000 pieds. En conséquence, une fois les vols d'essais du U-2 commencés, les pilotes de lignes commerciales et les contrôleurs de traffic aérien commencèrent à signaler une grande augmentation des observations d'ovnis.
Les premiers U-2 étaient argentés (ils furent plus tard peints en noir) et reflétaient les rayons du Soleil, en particulier au crépuscule et à l'aube. Ils apparaissaient souvent comme des objets flamboyants pour les observateurs en-dessous. Les enquêteurs du Blue Book de l'Air Force au courant des vols secrets de l'U-2 tentèrent de fournir d'autres explications de ces observations en les reliant à des phénomènes naturels tels que des cristaux de glaces et des inversions de température. En vérifiant avec l'Equipe du Projet U-2 de l'Agence à Washington, les enquêteurs de Blue Book furent capables d'attribuer de nombreuses observations d'ovnis aux vols U-2. Ils firent attention, cependant, à ne pas révéler la véritable cause de l'observation au public.
Selon des estimations ultérieures de représentants de la CIA qui travaillèrent sur les projet U-2 et OXCART (SR-71, ou Blackbird), plus de la moitié de l'ensemble des rapports d'ovnis de la fin des années 1950s jusqu'aux années 1960s furent expliqués par des vols de reconnaissance pilotés (c'est-à-dire de U-2) au-dessus des Etats-Unis. Ceci amena l'Air Force à faire des déclarations trompeuses et mensongères au public afin d'appaiser les craintes du public et de protéger un projet de sécurité nationale extrêmement sensible. Bien que peut-être justifiée, cette tromperie alimenta les théories de conspiration et la controverse de dissimulations ultérieures dans les années 1970s. Le pourcentage de ce que l'Air Force considéra comme des observations d'ovnis inexpliquées tombe à 5,9 % en 1955 et 4 % en 1956.
Quels sont exactement les éléments soutenant la déclaration que plus de la moitié des signalements d'ovnis ... furent expliqués par des vols de reconnaissance pilotés
? Dans une note, Haines mentionne la monographie L'Agence Centrale de Renseignement et les Reconnaissances Overhead : les programmes U-2 et OXCART, 1954–1974, de Gregory W. Pedlow et Donald E. Welzenbach (1992). Un collègue au CUFOS tenta d'obtenir une copie de cette référence, qui fut publiée par le Personnel de l'Historique de la CIA, mais reçu la réponse que la monographie était classée. Cela rend impossible de vérifier son exactitude. Dans une 2nde note, Haines mentionne une interview téléphonique avec un John Parongosky, qui supervisa les affaires au jour le jour du programme OXCART
. J'aimerai appeler M. Parongosky moi-même, mais ai été incapable de trouver un quelconque répertoire ou adresse le concernant.
Dans tous les cas, il y a une étape très directe qui pourrait vérifier cette déclaration sur les avions espions, dont je suis surpris qu'elle n'ait pas été entreprise par au moins un journaliste. Si l'Air Force mentait sur la cause des observations d'ovnis pour protéger le secret de nos avions espions, alors à l'évidence les directeurs de Blue Book auraient dû être au centre de la manipulation. Cependant personne ne semble avoir contacté aucun de ces officiers, dont la plupart sont toujours en vie, pour avoir leur commentaire.
J'ai auparavant parlé au lieutenant-colonel (à la retraite) Robert Friend, directeur de Blue Book de 1958 environ jusqu'en 1963, on a matter of UFO history, so I called him again recently to discuss this subject. Friend n'avait pas entendu parler du rapport de la CIA (il ne regarde pas beaucoup la télévision et ne suit pas l'actualité des ovnis de près ces jours-ci), mais était très intéressé d'apprendre son existence. Il me demanda une copie ainsi que toutes les récits d'actualité que j'avais sur le rapport.
Je lui lu la discussion de Haines reproduites ci-dessus et demanda son commentaire. Pratiquement les premiers mots
qu'il dit furent qu'il n'était absolument pas vrai
que lui ou son équipe de Blue Book dissimulaient les vols espions prétendus par Haines. Il
trouva l'idée risible dans son ensemble, et savait que Blue Book
n'avait pas reçu plus de signalements de pilotes et de contrôleurs de traffic aérien après que l'U-2 ait commencé à voler.
Je luis demandais s'il avait jamais caché des activités classées qui avaient été signalées comme des ovnis. Friend indiqua que, en fait, c'était arrivé en quelques occasions, mais n'était pas régulier. Je lui demandais s'il avait eu un contact régulier avec la CIA chez Blue Book. Il me dit que c'était le cas parce que la CIA ne sous-estimait aucune source d'information potentielle et voulait garder tabs sur l'ensembles des activités de renseignement du gouvernement. De plus, l'Air Force avait utilisé les services du Centre National d'Interprétation Photographique, le bureau d'analyse photo de la CIA, pour analyser les photos d'ovnis. Cependant, dans aucun de ses contacts avec la CIA ou l'équipe du projet U-2 la CIA ne demanda à Friend de cacher des observations du U-2.
Pour être absolument sûr avant de mettre un terme à la conversation, je demandais à Friend si le projet avait jamais reçu une observation qu'il avait reconnu comme étant causée par un U-2 (ou un autre appareil secret). Il dit que, d'après ce dont il se souvenait, non. Une nouvelle fois, il pouffa quant à la l'idée que la moitié des signalements d'ovnis aient été causés par des vols de connaissance pilotés. Je lui lus alors la déclaration de Sconyers citée précédemment, dans laquelle le général ne peut ni confirmer ni nier que nous avons menti
. This brought a guffaw from Friend, qui se demandait pourquoi Sconyers, ou quiconque actuellement au Pentagone, devrait savoir ce qui s'était passé il y a 30 ans de cela. Nous étions tous les 2 émerveillés de la manière dont la presse et les militaires (et Haines) n'avaient pas réussi à contacter les figures centrales évidentes de cette dissimulation supposée.
En résumé, alors, la déclaration qui motiva la couverture par la presse du rapport de Haines est inexacte et n'est pas la preuve d'une dissimulation des observations d'ovnis par la CIA et de l'Air Force et ment au public américain. Yet the CIA et l'Air Force did knowingly debunk UFO sightings, and Blue Book personnel often came up with any old explanation so that the yearly summary sheets would have only a small percentage of unidentified sightings. Je ne suis donc pas trop mécontent que la CIA et l'Air Force were taken to task for something they didn't do, but it is important to set the record straight.
A partir du milieu des années 1970s, les chercheurs sur les ovnis commencèrent à utiliser l'Acte sur le Droit à l'Information (FOIA) pour demander au gouvernement, y compris la CIA, des documents sur les ovnis. Une fois de plus, la CIA traita mal les requêtes. Après que William Spaulding, directeur du Ground Saucer Watch, écrivit en 1975 pour demander des archives sur les ovnis, le Coordinateur de l'Information et de la Confidentialité de la CIA Gene Wilson écrivit à Spaulding que le Panel Robertson était the summation of the Agency interest and involvement in UFOs
. Comme l'indique Haines, Wilson était mal renseigné
.
Ne croyant pas les déclarations de Wilson, des ufologues poursuivirent la CIA pour obtenir des archives et obtinrent la publication de près de 800 pages en décembre 1978. La CIA ayant, imprudemment, nié son implication dans les questions d'ovnis, les media furent surpris d'apprendre que tant de nombreux documents étaient détenus par l'agence. Le New York Times déclara en conséquence que la CIA était probablement secrètement impliquée dans l'étude des ovnis..
Le directeur de la CIA Stansfield Turner fut si en colère de cela qu'il demanda à ses officiers senior : Sommes-nous dans les ovnis ?
Il reçu une réponse négative de son adjoint et so moved to quash a new lawsuit asking for the withheld documents from the first release.Notwithstanding the reply Turner got, Haines found that the CIA continued a few activities during the 1980s. As he writes:
Au cours de la fin des années 1970s et des années 1980s, l'Agence continua à maintenir son faible intérêt pour les ovnis et les observations d'ovnis. La plupart des scientifiques écartant alors les rapports de soucoupes volantes en les considérant comme une bizarrerie des années 1950s et 1960s, quelques personnes au sein de l'Agence et de la Communauté du Renseignement portèrent leur intérêt sur l'étude de la parapsychologie et des phénomènes psychiques associés aux observations d'ovnis. Des responsables de la CIA se penchèrent également sur le problème ovni pour déterminer quelles observations d'ovnis pouvaient les instruire sur les avancées soviétiques dans le domaine des fusées et des missiles, et reconsidérèrent ses aspects de contre-espionnage. Les analystes de l'Agence, de la Division de la Science de la Vie de l'OSI ainsi que l'OSWR consacrèrent officiellement une petite partie de leur temps aux questions touchant aux ovnis. Celles-ci comprenaient les soupçons du contre-espionnage selon lesquels les Soviétiques et le KGB utilisaient des citoyens américains et des groupes ovnis pour obtenir des informations sur les programmes sensibles de développement d'armement américains (tels que l'avion furtif), la vulnérabilité du réseau de défense aérienne américain à la pénétration par des missiles étrangers imitant les ovnis, et les signes d'une technologie soviétique avancée associée à des observations d'ovnis.
Si je n'avais pas vérifié le calendrier après avoir lu ceci, j'aurai juré que l'on était en 1952 et que je lisais les préoccupations de la CIA sur la manière dont les ovnis pourraient être exploités par les soviétiques contre les Etats-Unis, comme ce fut finalement exprimé dans les recommandations du rapport du Panel Robertson. Certaines choses ne changent jamais, au moins durant la Guerre Froide. Haines note que durant cette période, les responsables de l'Agence purposely gardèrent les dossiers sur les ovnis à un minimum pour éviter de créer des archives qui pourraient tromper le public si elles étaient diffusées
, et Haines dit n'avoir trouvé pratiquement aucune documentation sur l'implication de la CIA dans les ovnis dans les années 1980s. C'est certainement une méthode efficace pour éviter le FOIA, mais cela incite difficilement à accorder plus de confiance à la CIA.
Finalement, dans une note intriguante, Haines indique que la CIA serait aussi prétendumment un membre d'une Equipe de Réponse aux Incidents chargée d'investiguer les atterrissages d'ovnis, s'il en arrivait un. Cette équipe n'a jamais été rencontrée.
Say what? Il n'offre aucun élement pour cette déclaration, qui, si elle est vraie, invalide la notion que le gouvernement ignore complètement les rapports d'ovnis.
A la fin, l'article de Haines is not as revealing as press reports indicated, mais ouvre une fenêtre sur les activités de la CIA ayant longtemps été fermées au public. Peut-être sa chief contribution will be the documents referenced in the footnotes which can now be specifically requested through FOIA by an enterprising UFO historian. Son analyse historique est unremittingly pedestrian, mais il admet que les erreurs de la CIA de commission et d'omission ont contribué directement à la notion d'une dissimulation sur les ovnis, et il demonstre qu'il y a effectivement bien eu une dissimulation, bien que non pas d'avions espions, d'un crash d'ovni près de Roswell, ni d'autres événements de similar import.
Un autre effet de l'article de Haines est un décalage progressif de l'opinion des media vers une plus grande crédibilité pour les déclarations de groupements et enquêteurs ufologiques et un manque de confiance croissant concomitant dans les déclarations du gouvernement sur ses activités concernant les ovnis. Tout est pour le mieux et ici le vieux dicton "mieux vaut tard que jamais" s'applique sûrement. Ceux souhaitant acquérir le texte complet de l'article peuvent en télécharger une copie depuis le site Web de la CIA à https://www.odci.gov/csi/studies/97unclass/ufo.html (ce site a depuis été supprimé du site web de la CIA). Des copies papier peuvent être obtenues via le Service de Photoduplication du Service National de l'Information Technique, 5285 Port Royal Road, Springfield, VA 22161. Pour le service expedite, appeler le Bureau de Commandes du NTIS au (703) 487-4650.