Les ph�nom�nes a�riens inhabituels

Journal of the Optical Society of America, 43, n� 4, pp. 311-314, avril 1953

J. A. Hynek, Ohio State University, Columbus, Ohio

(Re�ue le 22 D�cembre 1952)

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Sur une p�riode d'ann�es, diverses observations a�rienne de caract�re inhabituel ont �t� signal�es. On the assumption that the majority of these reports, souvent faits de concert, venant de personnes reput�es, et en l'absence de toutes hypoth�ses universelles pour les ph�nom�nes qui ont stimul� les signalements, il devient un sujet d'obligation et de responsibilit� scientifique d'examiner les ph�nom�nes signal�s s�rieusement en d�pit de leur caract�re apparemment fantaisiste. En cons�quence, plusieurs centaines de signalements s�rieux d'"objets a�riens non identifi�s" ont �t� �tudi�s en d�tail dans une tentative d'obtenir une classification de motifs. Il appara�t que ces ph�nom�nes rapport�s n'admettant pas une explication simple et �vidence montre des motifs plut�t bien d�finis et que ceux-ci m�ritent une �tude plus pouss�e. Un motif en particulier, celui d'une lumi�re nocturne en vol stationnaire, ne semble pas facilement explicable sur une base astronomique ou par des ballons, des mirages, ou des appareils conventionnels.

Peut-�tre le ph�nom�ne le plus bizarre de notre temps est l'int�r�t populaire continu pour les soucoupes volantes. Le terme soucoupe volante, bien s�r, remonte au traitement par la presse de l'aujourd'hui fameux incident d�clencheur du 24 juin 1947, une autre date qui pourrait bien be said to live in infamy, lorsqu'un pilote seul, M. Arnold, signala 9 appareils l'apparence �trange sans queues, qui volaient en ligne semblable � une cha�ne et faisaient des �carts � l'int�rieur et l'ext�rieur des hauts pics de la montagne. Le malheureux terme du journal, soucoupe volante, comme vous le savez bien, captura l'imagination de la presse comme du public. On peut sp�culer sur le tour qu'auraient pris les �v�nements, et la quantit� de nouvelles imprim�es qui auraient pu �tre conserv�es, si M. Arnold avait d�cid� de rester au sol ce jour-l� !

N�anmoins, dans les 5 derni�res ann�es, soucoupe volante est devenu un terme standard dans notre langage, avec une d�finition � peu pr�s aussi large que it has been the lot of any term to carry. Nous pouvons d�finir une soucoupe volante comme tout ph�nom�ne a�rien ou observation qui reste inexpliqu� pour le t�moin au moins assez longtemps pour qu'il r�dige un rapport � son sujte. De peur que quiconque comprenne mal ce qui devra �tre signifi� par "soucoupes volantes", cette d�finition doit �tre soulign�e. Chaque soucoupe volante, ainsi d�finie, a associ�e avec elle une dur�e de vie probable. Elle erre dans le domaine de l'inspection publique comme un �lectron dans un champ d'ions, jusqu'� �tre "captur�e" par une explication qui met une fin � son existence en tant que soucoupe volante.

Ainsi les soucoupes volantes engendr�s par la plan�te V�nus ont g�n�ralement une dur�e de vie courte. En presque un rien de temps un astronome arrive l� et fait une identification positive, et une autre soucoupe volante est bris�e. On peut s'attendre � un host de soucoupes volantes inspir�es de V�nus lorsque cette plan�te est base dans ciel � l'ouest apr�s le coucher du soleil. Elle atteint sa plus grande �longation � l'est cette ann�e le 31 janvier 1953 et le 8 mars atteint sa plus grande brillance. Nous pouvons pr�dire avec assurance un essaim de soucoupes volantes venues de V�nus !

La dur�e de vie d'un soucoupe volante soutenue par un ballon est souvent plus longue, mais avant longtemps quelqu'un comme le Dr. Liddell arrive et la descend sur place. Et le Dr. Menzel a comme munitions contre les soucoupes volantes une large vari�t� d'effets d'optique, dont la l�thalit� n�cessite des tests sur le terrain s�par�s.

Ma pr�occupation concerne les soucoupes volantes de longue dur�e de vie ? celles qui n'ont pas, jusqu'ici, �t� "captur�es" ou d�molies par une explication. Limitons-les plus encore � celles ayant �t� observ�es par 2 personnes ou plus, dont au moins 1 a une pratique des observations d'un certain type, c'est-�-dire, aux pilotes, op�rateurs de tour de contr�le, observateurs m�t�o, travailleurs scientifiques, etc. Egalement, limitons les cas aux observations durant 1 mn ou plus, � nouveau pour des raisons �videntes.

La base a�rienne de Wright-Patterson, o� la responsabilit� de l'Enqu�te sur les objets a�riens non identifi�s a r�sid� durant les plusieurs ann�es pr�c�dentes, m'a demand� en 1948 d'aider � identifier les rapports qui avaient une base astronomique. C'�tait une t�che relativement simple que d'aller dans quelques 200 rapports et en sortir les causes astronomiques probables. En fait, certains des rapports les plus bizarres pouvaient �tre �cart�s avec la conscience tranquille par la d�claration qu'aucune explication astronomique n'�tait possible pour cet incident, laissant ainsi ces cas non r�solus aux psychologues.

Je me suis pos� la question bien s�r, de la mani�re dont ils disposaient des cas non non-astronomiques. Comment expliquaient-ils l'incident dans lequel un pilote, co-pilote et une h�tesse suivaient rapidement des objets sombres en mouvement dont la silhouette se dessinait devant le ciel couchant et qui disparaissaient de mani�re pr�sum�e de par leur vitesse sup�rieure ? Mais ma foi dans les psychologues �tait in�branlable et lorsque l'Air Forces annonc�rent que le Projet Grudge avait �t� dissout, je supposais que mes coll�gues avaient r�ussi et avaient m�me r�solu le cas o� plusieurs observateurs regardaient un objet, creux au millieu, voyager � une vitesse constamment faible, prendant 15 mn pour faire un p�riple � travers le ciel du nord au sud.

Apr�s que le projet ait �t� dissolu, Wright Field continua de s'occuper du flot faible mais continu de rapports dans le cadre de leur fonction de renseignement normale. Ce printemps je devins curieux et demandais la permission, par les canaux officiels, de regarder dans la r�colte de rapports qui s'�taient accumul�s depuis que ma relation officielle avec le Projet Grudge s'�tait termin�e. Alors que je regardais through the welter de contes fantaisistes, signalements impr�cis, ou m�prises d'objets naturels, je ne pouvais pas help, en tant qu'astronome, me souvenir d'une autre vague d'histoires de pierres tombant du ciel. En raison de pi�tres signalements et d'une pi�tre imagerie, le progr�s scientifique dans les m�t�orites avait �t� retenu pendant un bon si�cle. Quelle diff�rence en imagerie y a-t-il entre une pierre tombant du ciel et l'interception par la Terre d'une particule poursuivant une orbite autour du Soleil. L'utilisation d'une description impropre et impr�cise de ce qui est effectivement arriv� a laiss� les m�t�orites dans la cat�gorie des contes de bonnes femmes et hors de la niche de la m�canique c�leste avait pr�par�e pour elles un ciel auparavant ! En 1801, Thomas Jefferson dit qu'il croirait plut�t que 2 professeurs Yankee avaient menti que des pierres �taient tomb�es du ciel. Et l'Acad�mie Fran�aise des Sciences �tiquetait les histoires de chutes de m�t�orites comme fantaisistes et absurdes et �cartait une m�t�orite bona fide dont la chute avait �t� jur�e ? comme une pierre ordinaire qui avait �t� frapp�e par la foudre. Peut-�tre la morale de ceci est-elle : Attention � l'explication toute pr�te !

Maintenant, il est clair que les histoires de v�ritables soucoupes volantes, de visiteurs de l'espace et appareils �tranges violant les lois de la physique sont aussi compr�hensibles pour le scientifique d'aujourd'hui que les pierres qui tombaient du ciel l'�taient pour le scientifique d'antan. Mais, bien s�r, les pierre ne tombent pas du ciel c'�tait un pi�tre signalement et un fausse inclinaison sur un ph�nom�ne parfaitement naturel. Et nous n'avons pas de vaisseaux spatiaux qui n�gligent les lois physiques. Mais, avons-nous un ph�nom�ne naturel ?

Le flot continu de rapports, souvent fait de concert par des observateurs fiables, soul�ve des question d'obligation et de responsabilit� scientifique. Y a-t-il, lorsque le welter de rapports vari�s est shorn of, selon les mots de Pooh Bah, all "Corroborative detail to lend artistic verisimilitude to an otherwise bald and unconvincing narrative" ? un quelconque r�sidu qui m�rite une attention scientifique ?

Ou, s'il n'y en a pas, une obligation n'existe-t-elle pas toujours de dire au public ? pas dans des mots ouvertement ridicules, mais s�rieusement, de garder foi with the trust the public places en la science et les scientifiques ?

L'Air Forces tente de donner � l'ensemble des rapports une fair hearing, au regard de ce qui pr�c�de. Ils ont toutes les donn�es rapport�es r�duites sous forme de cartes perfor�es de sorte qu'en 1 mois environ il sera possible de comparer rapidement des rapports faits par des gens faisant face � l'ouest en des apr�s-midis clairs de Mardi avec ceux faits sur des nuit de vendredi de non-inversion par des pilotes se dirigeant au sud. Dans toute �ventualit�, si des corr�lations significatives entre divers ensembles d'observations existent, cette m�thode devrait les faire ressortir.

En descendant aux cas, pour illustrer ce qui constitue actuellement la meilleure preuve de ph�nom�nes a�riens inhabituels, les exemples soumis � l'examen sont pr�sent�s sans une explication all-embracing pour eux. Elles sont pr�sent�es en conformance avec l'�cole pensant que de bonnes observations et la discussion d'observations vient avant la th�orie. Il est esp�r�, cependant, qu'au sortir de cette discussion pourrait venir une approche positive et, si ces observations repr�sentent jusqu'ici des ph�nom�nes naturels �tudi�s de mani�re inad�quate, que ces exemples stimuleront leur �tude s�rieuse ; si, d'un autre c�t�, aucun ph�nom�ne naturel n'est impliqu�, alors existe une obligation de d�montrer explicitement comment les rapports sp�cifiques peuvent �tre expliqu�s en termes de ballons, mirages ou appareils conventionnels.

Les exemples r�cents choisis repr�sentent un sch�ma d�fini, et pour chacun de ceux qui suivent il y a de nombreux autres exemples semblables dans les dossiers.

Un de ces sch�ma pourrait �tre appell� Lumi�res Nocturnes Meandering. Les signalements tombant dans cette cat�gorie sont caract�ris�s par l'observation d'une lumi�re brillante semblable � une �toile, peut-�tre de magnitude stellaire de -2 ou -3, qui flotte tout du long sans un son, est souvent en vol stationnaire, inverse son champ sans sembler tourner et acc�l�re souvent de mani�re brusque. La lumi�re est le plus fr�quemment d�crite comme d'un ambre jaune ou orange, changeant au bleu ou au rouge � l'occasion, et changeant de luminosit� de mani�re marqu�e. Parfois la description indique que la lumi�re est partie comme si quelqu'un avait appuy� sur un bouton ; � d'autres moments la lumi�res est d�crite comme seulement variable. Une d�claration tr�s caract�ristique de la part de ceux faisant le signalement est : Je n'ai jamais rien vu de tel dans toute ma vie. Le d�sir d'identifier ces observations en tant que ballons est contrecarr� par les tactiques observ�es.

Comme exemple d'un signalement de ce type, prenons-en un qui vint de Floride en juillet dernier. La nuit plusieurs aviateurs observ�rent de mani�re ind�pendante une lumi�re approcher � tr�s faible vitesse, venir s'arr�ter presque au-dessus, puis inverser sa direction sans faire de virage apparent. En 2 autres nuits, 3 autres lumi�res apparurent dans d'autres sections du ciel, d'apparence semblable, mais manoeuvrant plus rapidement. Elles furent observ�es pendant quelques 10 mn par 9 aviateurs, dont un op�rateur de tour de contr�le, un dispatcher d'appareils, et 2 pilotes de Wright Field.

Selon les termes de l'un des hommes, pendant les 15 mn qui ont suivi, nous avons regard� cette lumi�re et sp�cul� sur ce que �a pourrait �tre. Ce n'�tait pas une lumi�re pr�cise comme une simple ampoule, mais plus comme une lumi�re brillant � travers une vitre givr�e. Aucune forme de quelque sorte n'�tait discernable. Elle semblait clignoter, mais pas avec r�gularit� cependant.

Egalement ce juillet dernier � une base a�rienne du Nouveau Mexique, une observation semblable fut faite. Paraphrasant les d�clarations sous serment faites par les observateurs : Notre station fut notifi�e qu'un appareil non conventionnel avait �t� rep�r� par contact �lectronique comme visuel. Notre station �tablit un contact �lectronique avec l'objet et 2 de nos hommes et moi sortirent hors du b�timent et le virent stationner sous une couche nuageuse � l'est de nous. Cela semblait �tre une grande lumi�re, � une distance incertaine, et �tait stationnaire � ce moment. Environ 1 mn plus tard, elle se d�pla�a rapidement vers le nord sur une courte distance et s'arr�ta aussi soudainement qu'elle avait commenc� � bouger.

Et d'apr�s une autre d�claration : Notre op�rateur sur �cran � ce moment signala une cible �trange � environ 30 miles � l'est de notre station. 2 d'entre nous sortirent dehors et virent une lumi�re tr�s brillante voyager � ce que nous avons estim� �tre autour de 200 miles/h. La lumi�re s'�teignit par au moins 2 fois mais ne resta pas �teinte plus de 2 ou 3 mn. La lumi�re semblait avoir un efflet de flottement et n'�mettait aucun son. A un moment autour 7 ou 8 plus petites lumi�res pouvaient �tre vues. L'objet sembla tomber � 10 000 ou 12 000 pieds environ, puis grimpa � pr�s de 25 000 en prenant une course vers le nord.

Des observations radar comme les observations visuelles sont impliqu�es dans ce probl�me. Au d�but du mois dernier peu avant l'aube des lumi�res color�es furent observ�es dans le ciel au sud-est de la station radar. Au m�me moment et au m�me azimut, des cibles non identifi�es apparurent sur l'�cran. Seule une inversion de temp�rature tr�s l�g�re �tait pr�sente, 1� � 25 000 pieds. Pas plus de 2 lumi�res n'apparurent � un moment donn�. Elles furent observ�es se d�pla�ant selon un sch�ma plut�t erratique et changeant de couleurs occasionellement. Les derni�res 30 mn d'observation r�v�l�rent que les lumi�res restant jaunes avant d'�tre rouges, vertes et bleues. Elles se d�pla��rent sans sembler adopter de formation quelconque mais apparurent principalement dans une zone et disparurent dans une autre, lorsque la lumi�re s'�teignit ou que les objets plong�rent derri�re des nuages. Il s'agissait d'objets semblables � des �toiles et qui sembl�rent d�velopper des tra�n�es de vapeur longues et blanches, lorqu'ils plong�rent. Ils �taient immobiles par moments et se d�pla�aient rapidement � d'autres. Ceci correspondit � des mouvements similaires observ�s sur l'�cran radar.

Une lumi�re blanche s'�teignit alors qu'elle changeait de direction et continua comme une silhouette noire devant le ciel de l'aube. L'observation se fit sur une p�riode d'environ 1 h et fut faite par 2 aviateurs et un op�rateur radar ? l'ensemble des 3 observateurs �taient des op�rateurs de contr�le et d'avertissement a�rien exp�riment�s. Les objets furent observ�s entre 20 et 40� au-dessus de l'horizon. Le radar a donn� des distances de 50 � 80 miles. Ceci implique une altitude de pr�s de 40 miles. Il n'y avait aucun traffic a�rien sur le radar dans les 100 miles.

Citant la d�claration de l'observateur : recevant un appel concernant une lumi�re �trange dans le ciel, je sortis dehors et scrutais le ciel dans plusieurs directions avant de voir une lumi�re. Mon premier aper�u fut une lumi�re bleue tr�s brillante, mais elle ne dura que 1 mn environ, puis s'att�nua en une lumi�re verte. Elle se d�pla�ait selon une orbite lente.

J'�tais stup�fait au d�but et fermais donc mes yeux pour les r�ouvrir. La lumi�re �tait toujours l�. Je la fixais pendant quelques mn et maintenant la lumi�re semblait plus jaune qu'auparavant.

Je ne pensais pas que quelqu'un me croirait, et donc et retournait � l'int�rieur du b�timent et relevait l'op�rateur de l'�cran radar. Je trouvais une cible � 123�, 53 miles. Apr�s �a elle apparut comme un �cho permanent. En 2 mn environ, elle disparut et presque imm�diatement un autre pip apparut � 134�, 73 miles. Cela semblait aussi �tre un �cho permanent. Elle resta sur l'�cran pendant 1� mn. Ces pips n'ont � aucun moment �t� caus�s par une d�faillance du dispositif radar.

C'�tait le jour lorsqu'il (l'objet) sembla s'att�nuer � la fois visuellement dehors et �lectroniquement � l'int�rieur.

Et une autre observation ? dans le Michigan du nord ? le 29 juillet de l'ann�e derni�re, un pilote prit en chasse un objet multicolore brilliant pr�s de l'horizon, et directement au nord. Il vola � 21 000 pieds, suivit l'objet pendant plus de 30 mn mais ne put pas le rattraper. L'op�rateur radar signala un contact avec l'objet pendant pr�s de 30 s. Et la station d'interception de contr�le au sol signala �galement des blips. Dans ce cas, il semble certain que notre harried poursuivait Capella ! La r�f�rence � une carte des �toiles montrera qu'� sa latitude, au moment de l'observation, Capella �tait � une culmination plus basse, c'est-�-dire, au point le plus bas de son oscillation autour du p�le, fr�lant juste l'horizon. Je l'ai vue � cette position moi-m�me au Canada, et peut me porter garant du fait que son scintillement bleu, jaune et rouge peut �tre spectaculaire.

Malheureusement, ni Capella ni aucune autre �toile ne peut expliquer nombre d'autres lumi�res meandering nocturnes. Mais il n'y a pas de doute dans mon esprit, juste pour rendre ce point excessivement clair, qu'il existe une explication relativement simple, naturelle pour elles, peut-�tre m�me des appareils ordinaires dans des conditions d'essais sp�ciales. Le point principal ici est de sugg�rer que rien de constructif n'est accompli pour le grand public ? et par cons�quent pour la science � long terme ? par le seul ridicule et l'implication que les observations soient les produits de cervelles d'oiseaux et de poids-mouches intellectuels. En bref, il semblerait que la situation des soucoupes volantes a toujours �t� un probl�me dans les relations science-public, et que fine chance a consistently �t� manqu�e de d�montrer � une �chelle nationale comment des scientifiques peuvent se mettre � analyser un probl�me. Beaucoup est dit sur l'interpr�tation adapt�e de la science pour le public, mais la seule r�ponse qu'ils re�oivent � une question au sujet de laquelle ils sont bien plus largement pr�occup�s que peut-�tre toute autre dans ce si�cle, est le ridicule. Le ridicule ne fait pas partie de la m�thode scientifique et on ne devrait pas apprendre au public que c'est le cas.

Laissez-moi citer un rapport suppl�mentaire, pour montrer que les disques volants d'origine, distincts des lumi�res errantes, sont toujours avec nous.

Le jour o� notre pilote prit en chasse Capella, une radio de Seattle annon�a que des soucoupes volantes �taient vues se dirigeant vers le Montana. A un a�roport du Montana plusieurs pilotes se rassembl�rent hors des hangars pour attendre et regarder. Une pr�paration parfaite pour la suggestibilit� et yet, citant une des nombreuses d�clarations sign�es : Les objets furent fut qui ressemblaient � des disques plats refl�tant les rayons du Soleil. Un des objets stationna pendant 3 ou 4 mn, tandis que 3 autres faisaient des cercles autour comme des satellites. Puis l'objet stationnaire se d�pla�a vers le sud-est pour dispara�tre, tandis que les 3 satellites boug�rent disparurent directement � l'ouest et disparurent � des vitesses tr�s �lev�es !

Et d'un autre observateur : Apr�s avoir regard� pendant approximativement 5 mn je parvins � voir ce qui semblait �tre un disque, de couleur blanche ou m�tallique, approchant de l'ouest. Alors qu'il se d�pla�ait directement au-dessus il tourna g�n�ralement au nord � un virage � 90�, puis ralentit et fit plusieurs autres virages � 90� et proc�dant � l'est. Apr�s avoir vu cela je savais ce que je regardais et parvint � r�p�rer au moins 5 autres de ces objets. Etant sceptique, je fis de mon mieux pour les voir comme soit des graines de pissenlit ou d'autres petites particules proches de la surface de la terre plut�t que de grands objets � une distance extr�me. Cependant, apr�s les avoir gard�s en vue suffisamment longtemps pour �tudier leur apparence ils me sembl�rent vraiment �tre tr�s hauts. Je ne ferais pas d'estimation de leur altitude puisque je ne connaissait pas leur taille. Tous apparurent � louest et proc�d�rent � l'est � ce qui semblait �tre une vitesse extr�mement �lev�e.

Je soumet que ce lieutenant de l'Air Force n'�tait pas incomp�tent, mais plut�t que sa mani�re de signaler ? pour autant qu'elle est arriv�e ? �tait louable et que son signalement, fait de bonne foi, a par cons�quent droit � une audition sans pr�judice ou ridicule, mais �galement sans fanfare, hyst�rie et publicit� fantastique dans la presse.

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