En en il observe pour la 1ᵉ fois un ovni lors d'une marche dans la lagune Patoquina (El Cajas, Azuay, Équateur), où il vit comme une assiette de métal suspendue au-dessus de l'eau. Un de ses compagnons d'excursion lui explique qu'il s'agit d'une machine apportée par les japonais pour extraire l'or des mines de Chaucha (près de Molleturo). Puis il voit 5 hommes de 50 cm environ en file indienne marcher vers ce "vaisseau".
Il vit à Cuenca jusqu'en en , où il part au Vénézuela où il étudie l'ingénierie électrique et travaille comme vendeur d'équipement électrique. Puis, il revient dans les années 1980s pour reprendre la gestion d'un commerce de bananes déshydratées de son père, qui meurt d'un cancer. Il se marie n1Puis divorcera et a quatre enfants n2Qui ne développeront pas un intérêt pour les ovnis.
C'est en que son intérêt pour les ovnis regagne d'importance, après ce qu'il appelle "une grande observation" à La Mana (Cotopaxi, Équateur). Est né alors en moi un sentiment de rébellion parce qu'il y avait d'autres personnes qui avaient vu la même chose et qui le niaient. À partir de cette époque, il commence à recueillir des informations sur le sujet, mais encore comme un hobby. Il reste plus attiré par la course automobile n3Jean-Pierre Michelet, commentateur de sports automobile, se souvient qu'il n'était l'un des plus rapides. Henry Taleb, un des coureurs les plus importants du pays ayant remporté plusieurs victoires, indique que la seule fois où ils se sont rencontrés dans un rally international, Rodriguez n'était pas en compétition.
en il monte une société d'assemblage de transformateurs électriques, Electrosistemas Estabol. Avec ses revenus, il finance sa propre production de documentaires à diffuser sur les télévisions locales Ecuavisa, Teleamazonas, Gamavisión, Canal La Red s1"Los Visitantes", 1997 - Invitant notamment le Chilien Fernando Nilo, puis Caravana TV.
en , Rodríguez réalise une série de documents s2Rodríguez, Jaime : Ecuador Update, 1998 - Sur le récit d'enlèvement de Jose Reinaldo & Garcia Fidelina, dont certains pour des chaînes de télévision chiliennes qui finalement (au travers de la société de production Nueva Imagen) interrompent leur collaboration, le résultat ne correspondant pas à leurs attentes.
Quand on lui fait remarquer que son travail sur les extraterrestres est plus profitable que de vendre des transformateurs s3El Sur, , Rodríguez répond : Pourquoi peut-on le voir comme un commerce ? Parce que le système est fait ainsi. Il n'existe pas une seule cause sur cette planète qui ne soit pas un commerce.
Il conserve dans un coffre à la banque un morceau de roche supposé provenir de Ganimede (1 des 7 satellites naturels de Jupiter) tombé dans ses mains par les "hasards de la vie" et un morceau de branche d'arbre apparemment crystallisé par un rayon de lumière prétendument émis par une soucoupe volante observée par la population de Constitución (Chili) s4Ronquillo, Gisella : "Jaime Rodríguez, fuera de este mundo", El Universo, 27 avril 2003.
Il fonde le "Club d'Observation Galileo" qui, avec le concours de la mairie de Guayaquil et Radio Centro, tente de monter un "congrès d'ufologie" dans cette ville en en . Cependant, il n'y arrive pas faute de moyens. Il entreprend alors d'en monter un à Cuenca et aura plus de succès par la suite, montant son 1er congrès le le à Vilcabamba (Loja). Le le il fait parvenir au président Gutiérrez une lettre demandant au nom de la communauté ufologique équatorienne de déclasser les informations sur les ovnis détenues par le Ministère de la Défense et celui des Affaires Étrangères n4L'association Galileo compte alors 603 membres s5"Club pide liberar información ovni", El Universo, 10 novembre 2004.
Rodríguez envoie plusieurs demandes au gouvernement équatorien pour "déclasser les archives sur le phénomène ovni", sans succès au début. En en il envoie une lettre n5N° de prise en compte 3288 à óscar Ayerve, le secrétaire de la présidence Gutiérrez, qui lors de sa campagne avait promis d'aider dans ce sens.
Le le il le reçoit sur la radio Caravan à Guayauil, et lui soumet une lettre accompagnée d'un projet de décret instituant la création du CEIFO, qui devrait examiner 20 des cas les plus troublants d'observations de "vaisseaux", de contacts avec des extraterrestres ou d'enlèvements, tout comme la visite supposée d'un "commandant Banghú" à l'ambassade d'Équateur de Lima. J'admire leurs investigations, elles sont vraiment méritoires, et doivent être poursuivies, maintenant sous forme institutionnelle, déclare Ayerve. Le lendemain, Rodríguez déclare : J'ai le témoignage de 40 militaires — 40 ! — dans la région du Tigre (est), qui ont vu descendre une soucoupe sur l'héliport de leur détachement, dans la jungle. Ils lui ont même tiré dessus, elle s'est élevée et s'en enfuie ! s7"Gobierno recibió proyecto de ufólogo", El Universo, 21 février 2003.
Le le , le CEIFO est créé.
En en il monte son 4ᵉ congrès.
Le le le CEIFO doit fournir aux autorités gouvernementales le résultat de ses recherches.