"Dick" D'Amato (à ne pas confondre avec l'autre sénateur Alfonse d'Amato) naît à Hackensack (New Jersey) le le . Il obtient un B. A. à l'Université de Cornell en . Il étudie à la L'Ecole Fletcher de Droit et Diplomatie, aux universités de Harvard et de Tufts, où il obtient un M.A. et un M.A.L.D. en droit et diplomatie en . Capitaine de réserve de la Marine US (il sert au Vietnam et lors de l'opération Bouclier du Désert). A partir de en il est professeur assistant de gouvernement à l'Académie Navale, jusque en où il sert comme officier sur le U.S.S. King, pendant 2 ans. Il est ensuite directeur juridique pour le représentant James M. Jeffords de Vermont, de en , où il devient assistant juridique et chef de l'équipe du sénateur Abraham A. Ribicoff du Connecticut, jusque en .
A partir de en il prend la tête de l'équipe et est conseiller pour le chef de file de la majorité sénatoriale : Robert C. Byrd, de la Virginie Occidentale, jusque en . A partir de en , il intègre la Direction du Parti Démocrate, dans le U.S. Senate Appropriations Committee, jusque en . Il est également professeur adjoint de Science Politique à l'Académie Navale.
en , D'Amato invite Jesse Marcel Junior (fils du major du même nom envoyé sur le site du crash de Roswell), à Washington pour une entrevue privée et
confidentielle, en compagnie de Stanton T. Friedman et d'une autre personne. Il se
présente comme spécialiste de la Sécurité Nationale et Internationale pour le sénateur Robert C. Byrd, et agent de
liaison du NSC. Il demande à Marcel une description des débris que lui a montré son
père, et ce que cet événement a changé dans sa vie. À un moment de l'entrevue, d'Amato se dirige vers le livre
"Majestic" de Whitley Streiber posé sur la table, s'en saisit et le montre à Marcel en
disant: Ceci n'est pas de la fiction
.
Durant cet entretien, D'Amato reconnaît qu'un ovni s'est
abîmé à Roswell. Questionné sur l'endroit où seraient déposés l'épave et les corps d'extraterrestres,
D'Amato répond : Nous ne savons pas
. Il ajoute que, dans un avenir proche, les informations
relatives aux ovnis devraient être publiées, mais qu'une branche cachée du gouvernement, particulièrement
incroyablement puissante, garde cela secret. Ces ‘gens' dépensent d'énormes sommes d'argent
de manière illégale
s1Jesse Marcel (Jr), conférence de presse à Héléna (Montana), 13 avril 1995 < Boylan, R. J.: "UFO Reality is Breaking Through" < Auguste Meessen. Selon D'Amato, le NSC essaie de les
identifier et de connaître les raisons du secret. Plus tard, Timothy Good rencontrera
D'Amato qui lui confirmera ces propos s2Meessen, A.: "Où en sommes-nous en ufologie ?" s3Bonvin, F.: "Bush Junior est les ovnis", Farfadet.
Début en , de passage à Bruxelles en Europe, d'Amato téléphone à la SOBEPS pour proposer une rencontre sur le sujet de la vague belge. Il tombe sur Lucien Clerebaut, qui ne parlant pas anglais le redirige vers Patrick Ferryn. Ce dernier, d'abord méfiant, apprend que d'Amato a déjà prévu de rencontrer le général Wilfried DeBrouwer le 10. Ferryn lui propose de le rappeler le lendemain le temps faire quelques vérifications, puis lui propose de l'amener aux locaux de la SOBEPS le 9. Là avec Auguste Meessen ils discutent des observations et de l'intervention des F-16 de l'armée de ce pays. Meessen lui décrit les observations fondamentales, précise avoir mené des enquêtes personnelles, puis déclare à D'Amato être convaincu que les USA ont plus que probablement conclut à la thèse préférée de Meessen. D'Amato écoute impassiblement.
Le lendemain, D'Amato rencontre DeBrouwer, et demande une copie de l'enregistrement radar des F-16. DeBrouwer accepte à la condition expresse d'une "demande officielle", qui n'arrivera jamais.
en , Thierry Wathelet interrogera Meessen sur cette rencontre, et écrira sur D'Amato s4Whatelet, T.: "Vague Belge : Les Coulisses - Partie 1/2 - Les Voyages de Monsieur D'Amato", 1998.
s5CCMM