Adamski naît le à Bydgoszcz (Pologne) n1alors partie de l'empire germanique.
en son père prend le Braunschweig pour New York (USA) où il arrive le . Le le , c'est le reste de la famille qui prend le Halle à Brême (Allemagne) pour New York. Il s'installe dans le quartier polonais de Dunkirk (New York), où il grandit.
en "George" travaille déjà comme charbonnier, comme son père. en , il s'engage, affecté dans le 13ᵉ régiment de cavalerie près de la frontière mexicaine. en , il épouse Mary A. Shimesky, et est démobilisé en .
en , il fonde à Laguna Beach (Californie) un Ordre Royal du
Tibet
, prétendant avoir reçu pendant plusieurs années s13 à 4 ans selon Henry Dohan :
The Pawn of His Creator, p.35 ou 6 ans selon Fred Steckling (ancien président de la GAF), Cosmic Bulletin, 1979-06, p. 6., un
enseignement dans une lamaserie, le tout financé par un couple mystérieux lors de sa jeunesse :
J'ai appris de grandes vérités là-bas sur le toit du monde, ou plutôt l'enseignement d'appliquer les connaissances ancestrales à la vie de tous les jours, pour soigner le corps et l'esprit et pour gagner la maîtrise de soi et de son âme s2Los Angeles Times, le
Il n'existe cependant aucune preuve du fait que Adamski soit un jour allé au Tibet. Il ne parle en outre aucune langue orientale. en il publie un livre sur la philosophie de son ordre s3Adamski, G. : "Wisdom of the Masters of the Far East - Questions and Answers by The Royal Order Of Tibet", 1936, qui restera relativement confidentiel.
en il part avec quelques-uns de ses disciples à Valley Center, où ils créent une sorte de petite exploitation agricole. en , ils partent sur les pentes méridionales du Mont Palomar (Californie) : à côté du plus grand télescope du monde, il passe beaucoup de temps en astronome amateur à étudier le ciel à l'aide d'un réflecteur de 6 pouces.
en sa mère meurt s4"Entered Into Rest", Evening
Observer de Dunkirk (New York), 26 octobre 1946 et Adamski va développer une passion pour la vie
extraterrestre et les soucoupes volantes : le
le , alors qu'il observe une pluie de météores avec son télescope 6", il dit avoir observé un
objet en forme de cigare. Il publie un traité de 10 pages sur la possibilité de vie sur d'autres planètes
s5Adamski, G. : "The
possibility of Life On Other Planets", 1946.
en il présente une première photo d'ovni. en il sort un livre de science-fiction sur un voyage vers la Lune, Mars et Vénus s6Adamski, G. (en fait écrit par Lucy McGinnis) : Pioneers of Space, 1949 - disponible à la Bibliothèque du Congrès, sous forme de microfilm. À la fin de l'année, il reçoit la visite de J. P. Maxfield et G. L. Bloom du Laboratoire d'Electronique de la Marine de Point Loma près de San Diego, qui lui assurèrent que les soucoupes volantes sont probablement interplanétaires, parce qu'aucun gouvernement de la Terre ne les fabrique. Ils demandent aussi sa coopération pour essayer d'obtenir des photographies de ces appareils étranges, en supposant que le télescope de 6" d'Adamski pourrait manœuvrer plus facilement que les grands télescopes de l'Observatoire ; ils dirent à Adamski qu'ils prévoyaient de faire une demande semblable de photographies à l'Observatoire lui-même s7Moseley, J. : "Some New Facts About "Flying Saucers Have Landed", Nexus n° 7.
le , il passe de la fiction au témoignage, en racontant avoir vu des escadres dans son télescope :
Alors que j'observais la Lune avec mon télescope 6 pouces, je remarquais plusieurs points lumineux minuscules s'élevant apparemment de la surface de la Lune. J'avais observé cet astre durant de si longs moments au cours des 20 dernières années, mais je n'avais jamais rien vu comme ceux-là. J'attachais rapidement l'appareil photo et pris cette photo. Qu'ils aient été à la surface de la Lune ou stationnés loin d'elle dans l'espace, je ne saurais le dire. Tout ce que je sais est que les corps célestes naturels ne s'arrêtent pas, ni ne démarrent et changent de direction selon leur propre volonté. Je pense que des voyageurs interplanétaires pourraient utiliser notre satellite comme une base de temps à autre.
De nombreux astronomes ont observé des formations semblables s8Adamski, G. & Leslie, Desmond : Flying Saucers Have Landed, 1953
À cette époque Adamski est visité par les Lorenzen qui gèrent l'APRO et vivent
alors à Los Angeles. Ceux-ci le trouvent très agréable, mais ne lui accordent pas
grande crédibilité : Une fois, il a
parlé plusieurs fois de la Lune comme une planète
, se
souvient Coral E. Lorenzen.
en il présente une série de 4 autres photos, qu'il aurait prises le , avec son télescope 6 pouces. Adamski les présente comme des soucoupes sortant d'un "vaisseau-mère" : sur la première 1 seule soucoupe est visible, et sur chaque image successive plus de soucoupes ont quitté le vaisseau-mère, jusqu'à 6 soucoupes sur la dernière photo (ci-contre).
Par la suite, Adamski affirme avoir été contacté par des extraterrestres : le , il aurait
installé son télescope dans un endroit favorable au passage des soucoupes volantes
, au centre du désert de
Californie et aurait attendu, avec 6 autres personnes : George Hunt-Williamson et sa
femme Betty, une connaissance nommée Al Bailey et sa femme, Lucy McGiness la secrétaire d'Adamski, et Alice K.
Wells, la propriétaire du Palomar Gardens Cafe.
Très vite, un engin mystérieux aurait atterri. Un être de taille humaine, 1,70 m, se serait alors approché de lui, portant une sorte de combinaison de ski, de longs cheveux blonds.
Adamski raconte :
Lorsque je me suis approché de lui, j'ai ressenti une étrange sensation et je suis resté sur mes gardes. À ce moment, j'ai jeté un œil pour me rassurer et être sûr que nous étions tous les deux visibles de mes compagnons. Apparemment, il n'y avait aucune raison de ressentir cette sensation, l'homme ressemblait à tout autre homme, et j'ai remarqué qu'il était relativement plus petit que moi et considérablement plus jeune.
Soudain, comme si un voile était ôté de mon esprit, le sentiment de prudence m'a quitté si totalement que je n'ai plus eu conscience de la présence de mes amis... À ce moment, nous étions vraiment proches. Il fit 4 pas vers moi, nous amenant chacun dans les bras de l'autre.
Alors pour la première fois, j'ai vraiment réalisé que j'étais en présence d'un homme de l'espace — un humain d'un autre monde ! La beauté de son apparence dépassait tout ce que j'avais pu voir. Et l'aspect avenant de son visage me libéra de toute pensée personnelle. Je me sentais comme un petit enfant en présence de quelqu'un doté d'une grande intelligence et de beaucoup d'amour, et je devins très humble par rapport à moi-même... de lui émanait le sentiment d'une compréhension et d'une gentillesse infinie, avec une humilité absolue.
Il me fit comprendre qu'ils venaient en paix. Aussi, comme il le mima, qu'ils étaient préoccupés des radiations partant de la terre. Je lui demandais si cette préoccupation était due aux explosions de nos bombes et leurs vastes nuages radio-actifs ? Il compris cela rapidement et hocha la tête de manière affirmative s10op. cit.
Heureusement, Adamski et son équipe ont opportunément emené du platre dans leur voiture, et ils s'empressent de faire un moulage des empreintes de pas du vénusien Orthon. On remarquera la forme de svastika (croix gammée) sur l'avant de l'empreinte droite, non sans rappeler les sombres fréquentations d'Adamski (William Dudley Pelley, Ballard, George Hunt-Williamson) de l'époque.
Ce n'était qu'une 1ʳᵉ rencontre. Le 13 décembre à Palomar Gardens (Californie), Adamski aurait fait une photo de leur soucoupe, restée célèbre. Elle sera par la suite démontée comme celle d'une maquette constituée notamment d'une partie de lampe s11Carpenter, Joel : "Preliminary Notes on the Adamski Scout Ship Photos", 2 avril 2012.
Le "vénusien" serait revenu et, pour faire plaisir à l'écrivain, lui aurait fait faire un voyage express autour de la Lune, pour lui montrer des rivières et des lacs sur la face cachée s12Blodget, Charlotte : Inside the Space Ships, 1955 - D'après les propos d'Adamski. Récit de sa visite d'ovnis en provenance de Saturne et Vénus. Ramu de Saturne y regrette d'avoir entraîné l'accident de Mantell. Traduit À bord des soucoupes volantes.
En raison de la promesse du visiteur de me retourner ma plaque (de film photographique), je restais dans un état d'alerte constant.
(...) Je pus l'observer planer silencieusement dans ma direction - un appareil iridescent semblant fait de verre émettant ses brillantes couleurs dans le soleil du matin !
Je vis le support tomber (...) ma seule pensée était maintenant d'aller chez le photographe pour voir ce que j'avais pu réussir à capturer (...) une fois (la photo) développée, et avec les témoins présents, et qu'une épreuve fut tirée, il n'y avait plus trace de la photo d'origine - que je pris avant que le visiteur prenne le support - totalement effacée ; et elle était remplacée par un étrange photographie et un message symbolique... .
Suite à ce premier contact avec ceux qu'il appele des Vénusiens, Adamski commence à dispenser sa bonne parole de la "Philosophie Cosmique". en , il écrit un livre avec Desmond Leslie s13Adamski, G. & Leslie, Desmond : Flying Saucers Have Landed, 1953, traduit Les soucoupes volantes ont atterri. On y retrouve des similarités avec son 1er livre de SF. Il y raconte ses rencontres et cite des extraits du livre Les stances de Dyzan, décrit comme provenant de la planète Vénus et apporté aux Indes, pourtant réputé disparu :
Mais la vie avait besoin d'une intelligence pour embrasser l'univers. Nous ne pouvons la lui donner, dirent les ancêtres. Je ne l'ai jamais eue, dit l'esprit de la Terre. L'homme n'était qu'un bhuta vide et sans esprit (...) Ainsi, Venus envoya le plus grand de la planète, le "Sanat Kumara", le "Seigneur de la Flamme", qui descendit sur la Terre avec ses 4 grands maîtres et 100 assistants s14Adamski 1953.
Le livre connaît un succès immédiat, étouffant les premières critiques.
James Moseley se souvient de la visite qu'il lui rendit cette année-là :
Quand je l'ai rencontré, Adamski était en mode gourou. Vous pouviez aller le voir à Palomar sans rendez-vous et il était assis là, présidant et parlant à tous ceux qui étaient venus. Il avait l'air d'un type agréable. Il ne pouvait rien prouver ; c'était à vous de le croire ou non. Maintenant, qu'il ait été authentique ou non, il avait bel et bien été de l'Ordre Royal du Tibet (...)
Je pense que c'est une des choses-clés du mouvement des contactés : ils croyaient à ce qu'ils disaient, mais avaient besoin d'une plus haute autorité pour être entendus. Comme dans une religion, où il vous faut Dieu. Adamski avait besoin d'Orthon s15Redfern, Nick : "Jim Moseley : “Adamski Needed Orthon”", Mysterious Universe, 2016-12-15.
Adamski fera ainsi un grand tort à une étude sérieuse des ovnis, de nombreux chercheurs se mettant alors à douter
à priori de ses témoignages. On lui doit plusieurs documents à l'authenticité sérieusement remise en cause. Ceci
d'autant plus que les canulars et mystifications se
succéderont à un rythme au moins aussi rapide que les authentiques apparitions d'ovnis. Le combat en particulier
Donald E. Keyhoe qui le qualifiera d'employé d'un stand de hamburger
alors que
la presse donne à Adamski le titre d'"astronome" parce qu'il vit dans une maison sur le Mont Palomar, à côté d'un
grand télescope en fonctionnement.
le , Adamski donne une conférence au Lions Club Californien, commençant par prétendre
que ce qu'il va dire a été validé avec le FBI et le Renseignement de l'USAF
, ce qui n'échappe pas au bureau du FBI de
San Diego.
La réaction ne se fait pas attendre et, à partir du le , des représentants du FBI comme de l'USAF, Absolument certains qu'aucune
validation d'aucune sorte n'a été donnée à Adamski, lui rendent visite à son Palomar Gardens Cafe, et le
réprimandent sévèrement pour avoir déclaré que ce qu'il disait avait reçu la bénédiction du FBI et de l'USAF.
Adamski, bien que niant alors l'avoir prétendu, reçoit ainsi l'ordre de signer un document officiel, adressé au
FBI et à l'USAF, confirmant que ses déclarations et ses documents ne bénéficient d'aucun soutien ou validation
officiels d'aucune sorte. Une copie est laissée à Adamski, d'autres allant au QG et aux bureaux du FBI de
Dallas, Los Angeles et Cleveland, ces bureaux ayant reçu antérieurement des communications concernant
[Adamski].
Adamski racontera :
J'ai reçu la visite de 3 hommes... qui m'ont directement menacé, demandant certains papiers que j'avais, pour commencer. Je leur en donnais certains, et on me promit de me les rendre, mais la promesse ne fut jamais tenue... Je ne lui avais pas donné des papiers qui étaient importants. Je ne vais pas nier que j'avais peur. Avant de partir, ils me dirent d'arrêter de parler oui qu'ils me retrouveraient, m'enfermeraient et jetteraient la clé s16Keith : Casebook, pp. 113-14 < Medway, Gareth J. : "Men in Black Encounters, a Short Catalogue", Magonia.
Des années plus tard, en , il reçoit une
lettre écrite sur du papier du Département d'Etat, avec un tampon du département et un cachet de la poste
indiquant Washington (D.C.). Signée R. E. Straith, Comité des Échanges Culturels
, elle indique : Le
Département dispose dans ses archives de nombreux éléments confirmant vos déclarations
(...) Bien que
le Département ne puisse certainement pas confirmer publiquement ce que vous avez vécu, il peut, je pense,
décemment, encourager votre travail.
La lettre galvanise les adeptes d'Adamski. Ils accusent le Département de cacher la vérité, ce que ce dernier
conteste, répétant ne rien savoir d'un supposé R. E. Straith
ni d'un Comité d'Echanges Culturels
.
Jamais aucun Straith ne peut être retrouvé, en dépit des efforts des partisans d'Adamski. Ils en concluent alors
que ce comité doit être classé trop secret pour que le gouvernement puisse admettre son existence.
Des ufologues doutant des d'Adamski sont, quant à eux, convaincus que la lettre est un faux rédigé, comme le suspecte Lonzo Dove, sur la machine à écrire de Gray Roscoe Barker. James Moseley refuse un article de Dove sur le sujet, avant d'admettre après la mort de Barker en avoir effectivement été l'auteur de la lettre avec ce dernier (le papier à en-tête ayant été fourni par un ami de Barker ayant un parent relativement haut placé).
De en , Adamski va porter sa parole hors des frontières et est même reçu par la Reine Juliana de Hollande en .
le , Adamski rencontre le Pape Jean 23. Sur la place Saint Pierre à Rome (Italie), Adamski demande à ses 2 amies May Morlet et Lou Zinsstag de rester là et de l'attendre. Il traverse alors la foule des touristes et disparaît derrière une porte éloignée. Quelques en plus tard, il réapparaît et raconte aux 2 femmes avoir vu Jean 23 qui était malade, très certainement, mais avait un teint rosé, et non olivâtre qu'ont les gens atteints de cancer lorsqu'ils sont à l'agonie. Il dit aussi avoir vu les fameux jardins du Vatican au travers des fenêtres de la chambre papale (il racontera la même histoire au docteur Perego, alors que la chambre papale fait face à la place Saint Pierre, à l'opposé des jardins). 3 jours plus tard meurt Jean 23. Adamski est revenu avec une "Médaille Dorée d'Honneur" de la part du pape, qui serait, d'après un numismate romain, en fait un souvenir pour touriste produit par une société de Milan s17Hallet.
Plus tard, Adamski confessera que 4 savants du gouvernement américain étaient à l'origine du lancement de sa
carrière d'ambassadeur des Frères de l'Espace
. Ces savants appartenaient au laboratoire d'électronique navale
de Point Loma, près de San Diego, et à une organisation similaire
de Pasadena.
Ceux-ci lui auraient demandé s'il voulait bien coopérer à une tentative collective de prendre des photos des
étranges engins se déplaçant dans l'espace.
Adamski indiqua à propos des "foo fighters" que ces boules lumineuses avaient pour objectif d'annihiler les effets désastreux des radiations atomiques.
en , Adamski présente un film 8 mm pris avec Madelaine Rodeffer montrant un vaisseau vénusien en
vol. Il est enterré dans le cimetière d'Arlington. Cette année-là est
fondée la Fondation Adamski, dont l'objectif déclaré est de promouvoir
les faits scientifiques et la pensée philosophique pertinents pour comprendre que la vie humaine est la règle, et
non l'exception, dans l'univers.
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Références :
Adamski décède le à Silver Springs (Maryland) n2d'une crise cardiaque.